UNIPOP CINÉMA UNIPOP HISTOIRE P'TITE UNIPOP

Ouverture des rencontres africaines

La Trace de Kandia
Genre : portrait émouvant
Documentaire de Laurent Chevallier • Fra • 2014 • 1h15
Produit par Camera One Tv et Melody Télévision
Avec la participation de Kaabi KOUYATE, Hadja Mariama KOUYATE, les habitants de Manta…
Dans les années 30, une jeune bonne assiste à la relation adultère, mesurée et discrète, de sa patronne avec un collègue de son époux…

Note d’intention du cinéaste : Kandia dit « la voix d’or du Manding » est le surnom donné au griot guinéen Ibrahima Sory Kouyaté (1933 – 1977) qui fût le chanteur emblématique d’une Afrique devenue indépendante. Pour raconter cette légende chantante, j’ai proposé à son fils Kaabi qui vit en France de retourner en Guinée pour remonter sur les traces de Kandia, retrouver les lieux, rencontrer les témoins et chercher l’homme qu’était son père derrière la légende de sa voix d’or. – LAURENT CHEVALLIER

Projection précédée de l’ouverture des 25e Rencontres africaines par Franck Raynal, Maire de Pessac.
Film suivi d’une discussion animée par Dragoss Ouedraogo, en présence du réalisateur Laurent Chevallier et du musicien Kaabi Kouyaté.
Soirée suivie d’un cocktail – tarif unique : 8€

Rendez-vous

Mardi 30 avril à 19h
Un film à découvrir en avant-première
Avec pot sympathique après la projection
> AVANT-PREMIÈRE SURPRISE

Mercredi 24 avril à 16h
L’Antilope d’or, la renarde et le lièvre
suivi d’un atelier papier découpé
> SÉANCE ATELIER

Vendredi 26 avril à 14h
Les Maîtres du temps
suivi d’un atelier Ma P’tite Cinémathèque proposé par l’AFCAE
> SÉANCE ATELIER

Lundi 29 avril
Une femme indonésienne + The Act of Killing
L’Idonésie, l’Islam et le démocratie par Rémy Madinier
> UNIPOP HISTOIRE #26

Jeudi 2 mai
Devdas + Salaam Bombay !
Cours par Amandine D’Azevedo
> UNIPOP ARTS, LITTÉRATURE ET CINÉMA #27

Vendredi 3 mai à 20h15
Je ne sais pas où vous serez demain
suivi d’une rencontre avec le réalisateur, Emmanuel Roy
> SÉANCE AVEC LE RÉALISATEUR

Samedi 4 mai à 14h
Le Dernier Jaguar
Séance adaptée aux personnes en situation de handicap
> SÉANCE CINÉ RELAX

Lundi 6 mai
Capitaines d’avril +
Lettres à un dictateur
> UNIPOP HISTOIRE #27

Mardi 7 mai à 19h
Lakmé
en différé de l’Opéra-Comique
> OPÉRA EN DIFFÉRÉ

Mardi 7 mai à 19h
Life, Animated
suivi d'un débat autour du film, en partenariat avec la MDPH
> SOIRÉE PRINTEMPS DE L’AUTISME

Unipop l’âge d’or de la critique

16h : Touchez pas au grisbi
De Jacques Becker – France/Italie, 1953, 1h34
Avec Jean Gabin, René Dary, Lino Ventura…

Deux gangsters en possession de plusieurs millions sont trahis par l’indiscrétion de la maîtresse de l’un d’eux.

À l’origine de la « politique des auteurs » en soutenant Ali Baba et les quarante voleurs du même Becker, François Truffaut a dit de « Touchez pas au grisbi » qu’il s’agissait du meilleur film sur la cinquantaine. C’est aussi le film référence du polar à la française, qui permit à Gabin de donner un second souffle à sa carrière.

18h30 : le cours : l’âge d’or de la critique, par Christophe Gauthier

l’intervenant : Ancien conservateur de la Cinémathèque de Toulouse de 2006 à 2012, Christophe Gauthier est aujourd’hui directeur du département de l’Audiovisuel à la Bibliothèque Nationale de France. Diplômé de l’École Nationale des Chartes, il vient d’y être nommé professeur en charge des médias et du cinéma. Il a produit ou co-dirigé un grand nombre d’écrits sur le cinéma et a notamment publié des articles dans 1895, la revue de l’AFRHC, Vertigo, Les Cahiers de la Cinémathèque ou la Revue d’histoire moderne et contemporaine.

le cours : Le boom des ciné-clubs, l’émergence de deux revues de référence (Les Cahiers du Cinéma vs Positif), le clan des MacMahoniens, du nom du cinéma qui leur sert de quartier général, l’écriture sur le cinéma, enfin, comme voie royale vers la mise en scène : autant de phénomènes qui témoignent d’un «âge d’or» de la critique cinématographique en France à partir de l’immédiat après-guerre. Ce cours reviendra sur une époque dorée, qui vit l’âpre affrontement de conceptions différentes du cinéma, et l’émergence de plumes célèbres qui allaient parfois révolutionner la manière de faire des films : en d’autres termes, une ère de la passion cinéphile exacerbée.

20h30 : vertigo
D’Alfred Hitchcock – USA, 1958, 2h06 – Format : DCP. Avec James Stewart, Kim Novak…

Un détective se voit confier une mission délicate : filer une jeune femme convaincue d’être possédée
par l’esprit d’une morte. Si Vertigo est aujourd’hui considéré comme un sommet de la période américaine d’Hitchcock, il a d’abord fait l’objet d’analyses approfondies et d’une réévaluation par la critique.

Rendez-vous

Unipop L’âge d’or de la critique

16h Touchez pas au grisbi
De Jacques Becker – France/Italie, 1953, 1h34
Avec Jean Gabin, René Dary, Lino Ventura…

Deux gangsters en possession de plusieurs millions sont trahis par l’indiscrétion de la maîtresse de l’un d’eux.

À l’origine de la « politique des auteurs » en soutenant Ali Baba et les quarante voleurs du même Becker, François Truffaut a dit de Touchez pas au grisbi qu’il s’agissait du meilleur film sur la cinquantaine. C’est aussi le film référence du polar à la française, qui permit à Gabin de donner un second souffle à sa carrière.

18h30 : le cours : l’âge d’or de la critique, par Christophe Gauthier

l’intervenant : Ancien conservateur de la Cinémathèque de Toulouse de 2006 à 2012, Christophe Gauthier est aujourd’hui directeur du département de l’Audiovisuel à la Bibliothèque Nationale de France. Diplômé de l’École Nationale des Chartes, il vient d’y être nommé professeur en charge des médias et du cinéma. Il a produit ou co-dirigé un grand nombre d’écrits sur le cinéma et a notamment publié des articles dans 1895, la revue de l’AFRHC, Vertigo, Les Cahiers de la Cinémathèque ou la Revue d’histoire moderne et contemporaine.

20h30 : vertigo
D’Alfred Hitchcock – USA, 1958, 2h06 – Format : DCP. Avec James Stewart, Kim Novak…
Un détective se voit confier une mission délicate : filer une jeune femme convaincue d’être possédée
par l’esprit d’une morte. Si Vertigo est aujourd’hui considéré comme un sommet de la période américaine d’Hitchcock, il a d’abord fait l’objet d’analyses approfondies et d’une réévaluation par la critique.

Rendez-vous

Séance de Monsieur Claude

Histoire de Judas

Genre : BIBLIQUE
De Rabah Ameur-Zaïmeche • FRA • 2015 • 1h39
Avec Nabil Djedouani, Rabah Ameur-Zaïmeche…

Après un long jeûne, Jésus rejoint les membres de sa communauté, soutenu par son disciple et intendant, Judas. Son enseignement sidère les foules et attire l’attention des grands prêtres et de l’autorité romaine. Peu avant son arrestation, Jésus confie une ultime mission à Judas…

« Enfant, dit le réalisateur Rabah Ameur- Zaïmeche, j’avais deux héros : Mandrin et Jésus. Ce sont deux figures fondatrices sur lesquelles je me suis construit. ». Et il ajoute, ce qui ne laissera pas de surprendre : « À mes yeux, il (Judas) porte le plus beau prénom du monde. Littéralement, il signifie « Je suis Juif », « Je suis l’autre ». Réhabilitation donc de Judas, au nom d’un œcuménisme qu’on ne peut que louer chez cet Algérien issu d’une tribu berbère, de ces « Berbères qui, avant d’être islamisés, ont dû être animistes, juifs, chrétiens et donatistes. ». Le réalisateur condamne dans la même rencontre « le nouvel antisémitisme (…) (qui) n’a rien à voir avec l’antisémitisme chrétien. » Le film, tourné dans l’Est algérien, dans la région de Biskra et dans les Aurès, se veut le fruit de vastes lectures fictionnelles et historiques. Paysages splendides des Aurès, chants et musique arabes : est-on encore vraiment en Palestine ? Le réalisateur a cru bon de donner un autre contexte à des paroles célèbres, n’hésitant pas à faire de Jésus un être de mystère et de Judas un fidèle compagnon. Certes le réalisateur et sa scénariste ont cédé – comme tant d’autres – à la tentation de trouver du nouveau et de donner une autre lecture des Evangiles, ce qui est leur droit. On regrette seulement que Judas, dont en principe le film raconte l’histoire, ne joue qu’un faible rôle dans le film. Ce qui n’enlève rien à la beauté de celui-ci et à la sincérité du réalisateur.
Claude Aziza

Rendez-vous

Soirée Cinéréseaux

Vidéodanse Panorama Mexicain
Proposé par Paulina Ruiz Carballido et Ximena Monroy
Mexique • 1h12

Quand la danse et le cinéma entrelacent mouvements, temps, espaces et corps dans un désir de chorégraphies créées pour n’exister qu’à l’écran…

Paulina Ruiz Carballido, artiste pluridisciplinaire, nous présentera une sélection originale de vidéodanses, dont les premiers prix et mentions spéciales du Prix National de Vidéodanse 2015, issues du 7ème Festival Itinérant Mexicain « Agite y Sirva ». Né de la volonté de contribuer au rayonnement de la vidéodanse et de promouvoir les artistes émergents de la scène nationale et internationale, le festival « Agite Y Sirva » sillonne l’Amérique et l’Europe depuis 2008. En 2015, Bordeaux est sa troisième étape. Paulina Ruiz Carballido interroge la danse et l’image comme des espaces de croisements, de mémoires, de gestes, de résonances issues du sensible, de paysages réels et imaginaires. Elle nous proposera aussi en exclusivité la performance participative « Microscope », jeu sensoriel d’expérimentations du regard.

en présence d’autres artistes dont Priscilla Guy, réalisatrice et chorégraphe québécoise invitée de notre séance Vidéodanse 2014, de passage en France.
Un événement en partenariat avec Camille Auburtin, danseuse et réalisatrice bordelaise, directrice artistique de l’association Camillau.

Et pot dégustation ! Tarifs habituels du cinéma

Rendez-vous

Unipop d’été Chaplin

Rendez-vous

Unipop exilés politiques de la révolution

18h30 : Le cours : les exilés politiques de la révolution à la commune, par Patrick Richet

l’intervenant : Professeur honoraire d’histoire en classes préparatoires, Patrick Richet collabore depuis plusieurs années aux travaux du groupe pédagogique du Festival du film d’histoire. Il vient de publier un manuscrit découvert au cours de ses recherches sous ce titre : Journal d’émigration de Jean-Antoine de Brons (éd. de l’Entre-deux-Mers). son cours précédent L’Empereur du Japon, de l’ère Meiji à la capitulation.
le cours : Des Emigrés fuyant la Révolution aux Proscrits de la Commune, des milliers de Français ont enduré l’exil pendant de longues années. Farouchement opposés aux régimes si changeants dans la France du XIXe siècle, ils incarnèrent une forme de radicalité, de droite comme de gauche, qui est une spécificité de la vie politique française. Loin de rivaliser avec un Chateaubriand, un Victor Hugo ou un Jules Vallès, beaucoup ont laissé des témoignages peu connus et encore insuffisamment exploités.

15h30 et 20h30 : Le film : Le nuit de Varennes

D’Ettore Scola – Fr/It, 1982, 2h26
avec Jean-Louis Barrault, Marcello Mastroianni, Hanna Schygulla…

Restif de la Bretonne, qui se fait le chroniqueur de la Révolution, apprend la fuite de Louis XVI et de Marie Antoinette des Tuileries. Il part à leur suite, vers l’est, dans une diligence où retrouve un Américain libéral, Paine, une dame de compagnie de la reine, un industriel et Casanova, vieilli et désargenté.
« Un regard admirable d’équilibre sur la Révolution. Le peuple y est évoqué avec sympathie et tendresse mais les aristocrates ne sont pas caricaturés et la scène où la comtesse salue le mannequin royal est peut être l’une des plus émouvantes de l’histoire du cinéma. Scola, homme de gauche, serait-il passé à droite ? On peut se demander s’il ne s’identifie pas avec ce Casanova vieilli mais terriblement lucide et intelligent, qui porte un jugement désabusé sur les évènements auxquels il assiste, évènements qui marquent la fin d’un monde, celui de la “douceur de vivre” ».
– Jean Tulard

Rendez-vous

Séance avec le réalisateur

Mercredi 13 mai à 20h : Max et Lenny

De Fred Nicolas • FRA • 2014 • 1h25
Avec Camélia Pand’or, Jisca Kalvanda, Adam Hegazy…

Lenny est une adolescente sauvage et solitaire d’une cité des quartiers nord de Marseille. C’est par le rap qu’elle exprime les difficultés de son quotidien. C’est aussi par lui qu’elle réussit à s’en évader. Un soir, alors qu’elle répète en cachette dans un chantier à l’abandon, Lenny rencontre Max, une jeune Congolaise sans-papiers qui tombe sous le charme de sa voix et de la puissance de ses mots.

Voilà un petit film français nerveux et tendre à la fois, qui furète du côté de Marseille. Un joli portrait de deux jeunes filles libres, indépendantes et marginales, pleines d’énergie, qui se trouvent et s’épaulent l’une l’autre. Max et Lenny fait l’éloge de la débrouillardise, du courage aussi face au machisme, aux petits trafiquants. On pense aux 400 coups de François Truffaut ou bien à La petite voleuse de Claude Miller. Parce que le réalisateur aime profondément ses personnages, à qui il a su donner de la chair, de l’étoffe. Il filme la jeunesse en envoyant balader les clichés parce qu’au fond, ce qui compte, c’est ce petit mélange de vérité et d’espoir qui passe entre les plans. La sortie du film fut discrète. Nous vous le recommandons tout particulièrement. FRANÇOIS AYMÉ

Rendez-vous

P’tite unipop : Aux sources du documentaire

14h : Le film : Nanouk l’Esquimau
DE ROBERT FLAHERTY – ÉTATS-UNIS – 1922 – 1H10 – NB – MUET
Au cœur de l’Arctique canadien, la vie de Nanouk et sa famille est conditionnée par le climat et la recherche de nourriture. Dans ce paysage de neige et de glace, le quotidien c’est la vente de fourrures, la chasse à l’otarie, la pêche en mer et la construction de l’igloo familial…

15h15 : Le cours : Aux sources du documentaire, par Philippe Quaillet
L’INTERVENANT: Philippe Quaillet est animateur cinéma à la Ligue de l’Enseignement depuis 30 ans. Militant de l’éducation populaire, il s’est beaucoup consacré au cinéma destiné aux enfants aussi bien à travers les films d’animation que les films documentaires.
LE COURS : Savez-vous que le documentaire n’est pas uniquement la simple observation de la vie réelle ? Depuis le début du cinéma, avec les vues des Frères Lumière ou Nanouk L’esquimau, la volonté de montrer la réalité est soumise aux choix du réalisateur (intention, cadrage, mise en scène, montage) qu’il faut savoir décrypter.

Rendez-vous