LA FIANCÉE DU PIRATE
de Nelly KaplanGENRE : DrameFrance · 1969 · 1H47 · VF
Avec : Bernadette Lafont, Georges Géret, Michel Constantin
Une jolie vagabonde se venge des humiliations subies par elle et sa mère en séduisant tous les notables d'un village.
« Il y a des coups de griffe qui se perdent ! » pourrait être le cri de guerre de Marie, la fiancée du titre, avant d'être celui de Nelly Kaplan, rebelle du cinéma français. Fille de bohémienne, logée dans une misérable bicoque à l'orée d'un village, Marie décide de se venger. Du meurtre de sa mère, écrasée par une voiture dont le conducteur ne s'est pas arrêté. Mais aussi de la veulerie de ses voisins, de leur concupiscence et leur libido furieuse, de leurs femmes soumises et acariâtres. Marie attire tout ce petit monde dans ses filets... Marie, c'est avant tout Bernadette Lafont, à qui Nelly Kaplan avait demandé d'« oublier ce regard inimitable made in Lafont qui a fait les délices des mâles en extase. » Elle sera sauvage, abrupte, et froide séductrice à la fois. Le film, qui échappe de peu à une interdiction totale pour apologie du vice, est interdit aux moins de 18 ans. La France de Pompidou est encore frileuse et décontenancée devant tant de liberté. « Conte de fées, ou plutôt de sorcières », (formule de Jean-Louis Bory), La Fiancée est avant tout un vigoureux et joyeux bras d'honneur aux esprits étroits, teinté d'un humour grinçant, « la plus haute révolte de l'esprit » selon André Breton. — Anne Dessuant
Mercredi 18 janvier :
Jeudi 19 janvier : 16h15 - 21h (Unipop cinéma)
Vendredi 20 janvier :
Samedi 21 janvier :
Dimanche 22 janvier :
Lundi 23 janvier :
Mardi 24 janvier :
de Nelly KaplanGENRE : DrameFrance · 1969 · 1H47 · VF
Avec : Bernadette Lafont, Georges Géret, Michel Constantin
Une jolie vagabonde se venge des humiliations subies par elle et sa mère en séduisant tous les notables d'un village.
« Il y a des coups de griffe qui se perdent ! » pourrait être le cri de guerre de Marie, la fiancée du titre, avant d'être celui de Nelly Kaplan, rebelle du cinéma français. Fille de bohémienne, logée dans une misérable bicoque à l'orée d'un village, Marie décide de se venger. Du meurtre de sa mère, écrasée par une voiture dont le conducteur ne s'est pas arrêté. Mais aussi de la veulerie de ses voisins, de leur concupiscence et leur libido furieuse, de leurs femmes soumises et acariâtres. Marie attire tout ce petit monde dans ses filets... Marie, c'est avant tout Bernadette Lafont, à qui Nelly Kaplan avait demandé d'« oublier ce regard inimitable made in Lafont qui a fait les délices des mâles en extase. » Elle sera sauvage, abrupte, et froide séductrice à la fois. Le film, qui échappe de peu à une interdiction totale pour apologie du vice, est interdit aux moins de 18 ans. La France de Pompidou est encore frileuse et décontenancée devant tant de liberté. « Conte de fées, ou plutôt de sorcières », (formule de Jean-Louis Bory), La Fiancée est avant tout un vigoureux et joyeux bras d'honneur aux esprits étroits, teinté d'un humour grinçant, « la plus haute révolte de l'esprit » selon André Breton. — Anne Dessuant
Mercredi 18 janvier :
Jeudi 19 janvier : 16h15 - 21h (Unipop cinéma)
Vendredi 20 janvier :
Samedi 21 janvier :
Dimanche 22 janvier :
Lundi 23 janvier :
Mardi 24 janvier :