La Maison au toit rouge
de Yoji YamadaGENRE : journal d’une femme de chambre nipponneJapon · 2014 · 2h16 · Vostf
Avec : Takako Matsu, Haru Kuroki…
Dans les années 30, une jeune bonne assiste à la relation adultère, mesurée et discrète, de sa patronne avec un collègue de son époux…
À 83 ans et 82 films derrière lui, Yôji Yamada est un quasi inconnu du public français mais un monument du cinéma populaire japonais, au point qu’un musée lui est consacré depuis peu à Tokyo. La maison au toit rouge est un mélodrame au charme délicat et intimiste joué à la perfection, ce qui a valu à Haru Kuroki (la jeune bonne) un prix d’interprétation à Berlin. Une histoire d’amour impossible dans l’univers progressivement déstabilisé de la jolie maison perchée sur sa colline. Et, toute aussi touchante, une histoire de remords éternel qui bouleverse encore une vieille servante au soir de sa vie. C’est aussi le film d’ « un vieux fou d’images » qui butine dans l’iconographie et la filmographie japonaises, en rendant un hommage appuyé au maître Ozu. C’est enfin un film subtil sur la mémoire et la réconciliation où le présent qui se veut « objectif » dialogue avec le passé mythifié d’un Japon encore en délicatesse avec le souvenir des années 30 et 40. Patrick Richet
Mercredi 6 mai : 16h
Vendredi 8 mai : 18h30
Dimanche 10 mai : 20h30
Lundi 11 mai : 20h40
Mardi 12mai : 18h
de Yoji YamadaGENRE : journal d’une femme de chambre nipponneJapon · 2014 · 2h16 · Vostf
Avec : Takako Matsu, Haru Kuroki…
Dans les années 30, une jeune bonne assiste à la relation adultère, mesurée et discrète, de sa patronne avec un collègue de son époux…
À 83 ans et 82 films derrière lui, Yôji Yamada est un quasi inconnu du public français mais un monument du cinéma populaire japonais, au point qu’un musée lui est consacré depuis peu à Tokyo. La maison au toit rouge est un mélodrame au charme délicat et intimiste joué à la perfection, ce qui a valu à Haru Kuroki (la jeune bonne) un prix d’interprétation à Berlin. Une histoire d’amour impossible dans l’univers progressivement déstabilisé de la jolie maison perchée sur sa colline. Et, toute aussi touchante, une histoire de remords éternel qui bouleverse encore une vieille servante au soir de sa vie. C’est aussi le film d’ « un vieux fou d’images » qui butine dans l’iconographie et la filmographie japonaises, en rendant un hommage appuyé au maître Ozu. C’est enfin un film subtil sur la mémoire et la réconciliation où le présent qui se veut « objectif » dialogue avec le passé mythifié d’un Japon encore en délicatesse avec le souvenir des années 30 et 40. Patrick Richet
Mercredi 6 mai : 16h
Vendredi 8 mai : 18h30
Dimanche 10 mai : 20h30
Lundi 11 mai : 20h40
Mardi 12mai : 18h