MOONLIGHT
de Barry JenkinsGENRE : DrameUSA · 2017 · 1h51 · Vostf
Avec : Alex R. Hibbert, Ashton Sanders, Trevante Rhodes
Après avoir grandi dans un quartier difficile de Miami, Chiron, un jeune homme tente de trouver sa place dans le monde. Moonlight évoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulte.
On les attendait avec impatience depuis l’automne et l’on se réjouissait de les voir engranger tant de prix : à ce jour (avant les Oscars), Moonlight a gagné 157 prix pour 232 nominations et La La Land de Damien Chazelle, 144 pour 214. Chacun dans son genre, drame ou comédie musicale, nous donne envie de cinéma, de grand écran, de public partageant émotions ou enchantement. Tous deux sont l’œuvre de cinéastes indépendants, trentenaires. Leur 2e film, et déjà une maîtrise absolue de la mise en scène. A l’origine, « In Moonlight Black Boys Look Blue » (Au clair de lune, les garçons noirs ont l’air bleu) était un récit autobiographique du dramaturge Tarell Alvin McCraney, jeune Afro-Américain homo, élevé par une mère défaillante, dans ce quartier Liberty City de Miami. Après une éducation de la même eau, Barry Jenkins a su transcender leur rencontre et leurs souvenirs pour écrire et réaliser un film fluide, sensible et puissant, qui laisse toujours espérer et advenir une lumière. Qu’il s’agisse des mouvements de caméra, du montage ou de la musique (formidable composition de Nicholas Britell, également co-producteur de Whiplash, 1er film de Damien Chazelle – le monde est petit – ou « Hello Stranger » par Barbara Lewis), le cinéaste prend soin d’envelopper ses personnages d’une douceur et d’une humanité, portées avec une rare intensité par ses acteurs enfants, adolescents et adultes. Retenez les noms de Mahershala Ali, qui rafle tous les prix pour son rôle de Juan, le père de substitution, André Holland (Kevin adulte), récemment vu dans la série The Knick de Steven Soderbergh, et le délicat et puissant Trevante Rhodes (Black). Accompagnant Chiron dans sa quête d’identité, émotions, sensations et hallucinations mêlées, entre main tendue et inattendu, le spectateur est emporté, au-delà de toute morale, dans un tourbillon dont il se relève épuisé et heureux. ⎥ FLORENCE LASSALLE
Mercredi 21 juin :
Jeudi 22 juin :
Vendredi 23 juin :
Samedi 24 juin :
Dimanche 25 juin : 19h10
Lundi 26 juin :
Mardi 27 juin :
de Barry JenkinsGENRE : DrameUSA · 2017 · 1h51 · Vostf
Avec : Alex R. Hibbert, Ashton Sanders, Trevante Rhodes
Après avoir grandi dans un quartier difficile de Miami, Chiron, un jeune homme tente de trouver sa place dans le monde. Moonlight évoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulte.
On les attendait avec impatience depuis l’automne et l’on se réjouissait de les voir engranger tant de prix : à ce jour (avant les Oscars), Moonlight a gagné 157 prix pour 232 nominations et La La Land de Damien Chazelle, 144 pour 214. Chacun dans son genre, drame ou comédie musicale, nous donne envie de cinéma, de grand écran, de public partageant émotions ou enchantement. Tous deux sont l’œuvre de cinéastes indépendants, trentenaires. Leur 2e film, et déjà une maîtrise absolue de la mise en scène. A l’origine, « In Moonlight Black Boys Look Blue » (Au clair de lune, les garçons noirs ont l’air bleu) était un récit autobiographique du dramaturge Tarell Alvin McCraney, jeune Afro-Américain homo, élevé par une mère défaillante, dans ce quartier Liberty City de Miami. Après une éducation de la même eau, Barry Jenkins a su transcender leur rencontre et leurs souvenirs pour écrire et réaliser un film fluide, sensible et puissant, qui laisse toujours espérer et advenir une lumière. Qu’il s’agisse des mouvements de caméra, du montage ou de la musique (formidable composition de Nicholas Britell, également co-producteur de Whiplash, 1er film de Damien Chazelle – le monde est petit – ou « Hello Stranger » par Barbara Lewis), le cinéaste prend soin d’envelopper ses personnages d’une douceur et d’une humanité, portées avec une rare intensité par ses acteurs enfants, adolescents et adultes. Retenez les noms de Mahershala Ali, qui rafle tous les prix pour son rôle de Juan, le père de substitution, André Holland (Kevin adulte), récemment vu dans la série The Knick de Steven Soderbergh, et le délicat et puissant Trevante Rhodes (Black). Accompagnant Chiron dans sa quête d’identité, émotions, sensations et hallucinations mêlées, entre main tendue et inattendu, le spectateur est emporté, au-delà de toute morale, dans un tourbillon dont il se relève épuisé et heureux. ⎥ FLORENCE LASSALLE
Mercredi 21 juin :
Jeudi 22 juin :
Vendredi 23 juin :
Samedi 24 juin :
Dimanche 25 juin : 19h10
Lundi 26 juin :
Mardi 27 juin :