nos années folles
de André TéchinéGENRE : DrameFrance · 2017 · 1h43 · VF
Avec : Céline Sallette, Pierre Deladonchamps, Grégoire Leprince-Ringuet, Michel Fau, Virginie Pradal
La véritable histoire de Paul qui, après deux années au front, se mutile et déserte. Pour le cacher, son épouse Louise le travestit en femme. Dans le Paris des Années Folles, il devient Suzanne. En 1925, enfin amnistié, Suzanne tentera de redevenir Paul…
Oscillant entre linéarité limpide et chronologie bousculée, ellipses et dialogues explicatifs, le film trouve vite ses marques dans un montage maîtrisé, qui évoque par moments la démarche de Max Ophuls, ne serait-ce que par les flashbacks qui suivent des séquences où Jacques est exhibé dans un cirque : le Monsieur Loyal à la fois jovial et inquiétant est un clin d’œil explicite au Peter Ustinov de Lola Montès. On trouvera dans le film d’autres références furtives à Renoir ou Becker. Comme toujours chez le réalisateur, la direction des acteurs est un atout majeur. Pierre Deladonchamps dévoile à nouveau la finesse de son jeu, après L’Inconnu du lac et Le Fils de Jean ; et Céline Sallette confirme le beau parcours qu’elle mène depuis L’Apollonide. » ⎥ Avoir-alire.com
de André TéchinéGENRE : DrameFrance · 2017 · 1h43 · VF
Avec : Céline Sallette, Pierre Deladonchamps, Grégoire Leprince-Ringuet, Michel Fau, Virginie Pradal
La véritable histoire de Paul qui, après deux années au front, se mutile et déserte. Pour le cacher, son épouse Louise le travestit en femme. Dans le Paris des Années Folles, il devient Suzanne. En 1925, enfin amnistié, Suzanne tentera de redevenir Paul…
Oscillant entre linéarité limpide et chronologie bousculée, ellipses et dialogues explicatifs, le film trouve vite ses marques dans un montage maîtrisé, qui évoque par moments la démarche de Max Ophuls, ne serait-ce que par les flashbacks qui suivent des séquences où Jacques est exhibé dans un cirque : le Monsieur Loyal à la fois jovial et inquiétant est un clin d’œil explicite au Peter Ustinov de Lola Montès. On trouvera dans le film d’autres références furtives à Renoir ou Becker. Comme toujours chez le réalisateur, la direction des acteurs est un atout majeur. Pierre Deladonchamps dévoile à nouveau la finesse de son jeu, après L’Inconnu du lac et Le Fils de Jean ; et Céline Sallette confirme le beau parcours qu’elle mène depuis L’Apollonide. » ⎥ Avoir-alire.com