Paris Of The North
de Hafsteinn Gunnar SigurðssonGENRE : portrait doux amer de paumés du bout du mondeIslande / Danemark / France · 2014 · 1h35 · Vostf
Avec : Björn Thors, Helgi Björnsson…
En Islande, l’été approche. Les cours finis, Hugi, remplaçant dans l’école d’une minuscule ville au pied d’une immense montagne, n’a plus rien à faire. Du même coup il décide… de rester en Islande ! Il assiste régulièrement à des réunions des Alcooliques Anonymes, apprend le portugais par internet et s’accommode d’une vie amoureuse plutôt terne...
Ce qui est frappant dans les films d’Europe du Nord qu’on a pu voir ces dernières années, qu’ils soient finlandais, norvégiens, estoniens ou islandais, c’est le regard qu’ils portent sur un microcosme social, regard d’une portée à la fois exotique et universelle. L’exotisme réside dans ces paysages magnifiquement filmés, que Hugi parcourt lors d’inlassables séances de jogging. Exotiques aussi les fêtes arrosées et la musique pop rock qui rythme les courses du personnage. Exotique surtout l’humour à froid d’un certain nombre de situations et de dialogues inattendus. On s’interroge ainsi en vain sur le leit motiv qui revient à tous propos dans la bouche de tous les personnages («Tu vas finir par te tuer à force de courir»). Mais ce qui est universel et nous touche particulièrement ce sont les difficultés relationnelles de ces personnages, qui ont du mal à exprimer leurs sentiments et se réfugient le plus souvent dans le silence ou le non-dit. – MICHÈLE HÉDIN
de Hafsteinn Gunnar SigurðssonGENRE : portrait doux amer de paumés du bout du mondeIslande / Danemark / France · 2014 · 1h35 · Vostf
Avec : Björn Thors, Helgi Björnsson…
En Islande, l’été approche. Les cours finis, Hugi, remplaçant dans l’école d’une minuscule ville au pied d’une immense montagne, n’a plus rien à faire. Du même coup il décide… de rester en Islande ! Il assiste régulièrement à des réunions des Alcooliques Anonymes, apprend le portugais par internet et s’accommode d’une vie amoureuse plutôt terne...
Ce qui est frappant dans les films d’Europe du Nord qu’on a pu voir ces dernières années, qu’ils soient finlandais, norvégiens, estoniens ou islandais, c’est le regard qu’ils portent sur un microcosme social, regard d’une portée à la fois exotique et universelle. L’exotisme réside dans ces paysages magnifiquement filmés, que Hugi parcourt lors d’inlassables séances de jogging. Exotiques aussi les fêtes arrosées et la musique pop rock qui rythme les courses du personnage. Exotique surtout l’humour à froid d’un certain nombre de situations et de dialogues inattendus. On s’interroge ainsi en vain sur le leit motiv qui revient à tous propos dans la bouche de tous les personnages («Tu vas finir par te tuer à force de courir»). Mais ce qui est universel et nous touche particulièrement ce sont les difficultés relationnelles de ces personnages, qui ont du mal à exprimer leurs sentiments et se réfugient le plus souvent dans le silence ou le non-dit. – MICHÈLE HÉDIN