QUAND ON A 17 ANS
de André TéchinéGENRE : DrameFrance · 2016 · 90 · VF
Avec : Kacey Mottet Klein, Corentin Fila, Sandrine Kiberlain
Damien, 17 ans, fils de militaire, vit avec sa mère médecin, pendant que son père est en mission. Au lycée, il est malmené par un garçon, Tom. La violence dont Damien et Tom font preuve l'un envers l'autre va évoluer quand la mère de Damien décide de recueillir Tom sous leur toit.
«J’ai compris que la jeunesse est bénie – qu’elle est un risque à courir – mais ce risque même est béni.» Cette phrase de Bernanos (Journal d’un curé de campagne) illuminait le téléfilm, New Wave, que Gaël Morel réalisa pour Arte en 2008 et dont ce nouvel opus de Téchiné s’inspire librement. La connivence des deux artistes est ancienne (Gaël Morel incarnait l’alter ego du cinéaste dans son autobiographique Les Roseaux Sauvages), mais l’histoire que Téchiné se réapproprie ici n’a quasiment plus rien en commun avec le récit originel, si ce n’est un découpage temporel en trimestres scolaires. L’auteur de 73 ans s’est associé avec la réalisatrice Céline Sciamma (Naissance des pieuvres, Tomboy) pour ciseler un scénario au titre rimbaldien, bref comme une année de lycée et immense comme un premier émois. Dépeignant la relation complexe qui se noue entre Damien et Thomas, à leur corps défendant - au sens propre comme au sens figuré - ce film œuvre avant tout à faire mentir ce vers qui prétendrait qu’on n’est pas sérieux, quand on a 17 ans. L’artiste Téchiné fait feu de tout bois, foin du réalisme parfois, pour faire perdurer farouchement cette sorte d’éveil propre à la jeunesse. Qu’ils se battent clandestinement ou qu’ils plongent dans les eaux hivernales d’un lac de montagne, les personnages décrits par Téchiné semblent obnubilés par la peur de s’assoupir. Comme ailleurs ce personnage de veuve, plus âgée, tout aussi réfractaire à l’idée d’oublier le malheur de sa perte, pour n’avoir pas à en vivre le tourment à chaque souvenir... Déjà, dans Hôtel des Amériques (1981), les personnages de Téchiné se débattaient avec la tiédeur de l’oubli ; déjà, dans J’embrasse pas (1991), les vallées pyrénéennes étaient le lieu idylliques et enclavé de l’enfance ; déjà, dans Alice et Martin (1998)... Cette cohésion qui perdure dans l’univers d’André Téchiné rend Quand on a 17 ans extrêmement touchant. Nouveaux-venus dans l’univers du cinéaste, les trois comédiens principaux (Sandrine Kiberlain, Kacey Mottet Klein (L’Enfant d’en haut) et Corentin Fila) incarnent magnifiquement ses préoccupations. Un film entre bain de jouvence et nostalgie revisitée. ⎥ Nicolas Milesi
Mercredi 6 Avril : 14h - 18h30 - 20h50
Jeudi 7 Avril : 16h - 20h30
Vendredi 8 Avril : 14h - 18h30 - 20h50
Samedi 9 Avril : 14h - 18h30 - 20h50
Dimanche 10 Avril : 14h - 16h20 - 20h50
Lundi 11 Avril : 14h - 16h20 - 20h50
Mardi 12 Avril : 16h20 - 18h40 - 20h50
Mercredi 13 avril : 16h20 - 18h40
Jeudi 14 avril : 14h10 - 20h40
Vendredi 15 avril : 16h20 - 18h40
Samedi 16 avril : 14h10 - 20h40
Dimanche 17 avril : 16h20 - 18h40
Lundi 18 avril : 14h10 - 20h40
Mardi 19 avril : 16h20 - 18h40
Mercredi 20 avril : 20h40
Jeudi 21 avril : 18h40
Vendredi 22 avril : 18h10
Samedi 23 avril : 20h55
Dimanche 24 avril : 18h40
Lundi 25 avril : 18h10
Mardi 26 avril : 20h40
Jeudi 28 avril : 16h
Lundi 2 mai : 20h40
de André TéchinéGENRE : DrameFrance · 2016 · 90 · VF
Avec : Kacey Mottet Klein, Corentin Fila, Sandrine Kiberlain
Damien, 17 ans, fils de militaire, vit avec sa mère médecin, pendant que son père est en mission. Au lycée, il est malmené par un garçon, Tom. La violence dont Damien et Tom font preuve l'un envers l'autre va évoluer quand la mère de Damien décide de recueillir Tom sous leur toit.
«J’ai compris que la jeunesse est bénie – qu’elle est un risque à courir – mais ce risque même est béni.» Cette phrase de Bernanos (Journal d’un curé de campagne) illuminait le téléfilm, New Wave, que Gaël Morel réalisa pour Arte en 2008 et dont ce nouvel opus de Téchiné s’inspire librement. La connivence des deux artistes est ancienne (Gaël Morel incarnait l’alter ego du cinéaste dans son autobiographique Les Roseaux Sauvages), mais l’histoire que Téchiné se réapproprie ici n’a quasiment plus rien en commun avec le récit originel, si ce n’est un découpage temporel en trimestres scolaires. L’auteur de 73 ans s’est associé avec la réalisatrice Céline Sciamma (Naissance des pieuvres, Tomboy) pour ciseler un scénario au titre rimbaldien, bref comme une année de lycée et immense comme un premier émois. Dépeignant la relation complexe qui se noue entre Damien et Thomas, à leur corps défendant - au sens propre comme au sens figuré - ce film œuvre avant tout à faire mentir ce vers qui prétendrait qu’on n’est pas sérieux, quand on a 17 ans. L’artiste Téchiné fait feu de tout bois, foin du réalisme parfois, pour faire perdurer farouchement cette sorte d’éveil propre à la jeunesse. Qu’ils se battent clandestinement ou qu’ils plongent dans les eaux hivernales d’un lac de montagne, les personnages décrits par Téchiné semblent obnubilés par la peur de s’assoupir. Comme ailleurs ce personnage de veuve, plus âgée, tout aussi réfractaire à l’idée d’oublier le malheur de sa perte, pour n’avoir pas à en vivre le tourment à chaque souvenir... Déjà, dans Hôtel des Amériques (1981), les personnages de Téchiné se débattaient avec la tiédeur de l’oubli ; déjà, dans J’embrasse pas (1991), les vallées pyrénéennes étaient le lieu idylliques et enclavé de l’enfance ; déjà, dans Alice et Martin (1998)... Cette cohésion qui perdure dans l’univers d’André Téchiné rend Quand on a 17 ans extrêmement touchant. Nouveaux-venus dans l’univers du cinéaste, les trois comédiens principaux (Sandrine Kiberlain, Kacey Mottet Klein (L’Enfant d’en haut) et Corentin Fila) incarnent magnifiquement ses préoccupations. Un film entre bain de jouvence et nostalgie revisitée. ⎥ Nicolas Milesi
Mercredi 6 Avril : 14h - 18h30 - 20h50
Jeudi 7 Avril : 16h - 20h30
Vendredi 8 Avril : 14h - 18h30 - 20h50
Samedi 9 Avril : 14h - 18h30 - 20h50
Dimanche 10 Avril : 14h - 16h20 - 20h50
Lundi 11 Avril : 14h - 16h20 - 20h50
Mardi 12 Avril : 16h20 - 18h40 - 20h50
Mercredi 13 avril : 16h20 - 18h40
Jeudi 14 avril : 14h10 - 20h40
Vendredi 15 avril : 16h20 - 18h40
Samedi 16 avril : 14h10 - 20h40
Dimanche 17 avril : 16h20 - 18h40
Lundi 18 avril : 14h10 - 20h40
Mardi 19 avril : 16h20 - 18h40
Mercredi 20 avril : 20h40
Jeudi 21 avril : 18h40
Vendredi 22 avril : 18h10
Samedi 23 avril : 20h55
Dimanche 24 avril : 18h40
Lundi 25 avril : 18h10
Mardi 26 avril : 20h40
Jeudi 28 avril : 16h
Lundi 2 mai : 20h40