Victoria
de Sebastian SchipperGENRE : 6 LOLAS aux GERMAN FILM AWARDS (César allemands) !Allemagne · 2015 · Vostf · Vostf
Avec : Laia Costa, Frederick Lau, Franz Rogowski
5h42. Berlin. Sortie de boîte de nuit, Victoria, espagnole fraîchement débarquée, rencontre Sonne et son groupe de potes. Emportée par la fête et l'alcool, elle décide de les suivre dans leur virée nocturne. Elle réalise soudain que la soirée est en train de sérieusement déraper…
Victoria est de ces films qui ne laissent pas insensible et qui se trouvent même aux antipodes de l’indifférence. Victoria vous prend, Victoria vous oppresse, vous fait palpiter, vous remue par son intensité. Les pouvoirs de ce film sont grands et ont d’ailleurs été reconnus par la Berlinale et le Festival International du film policier de Beaune où il a été récompensé. La puissance de ce film est difficile à expliquer tant le rapport qu’il entretient avec ses spectateurs peut être perçu comme viscéral. Il n’en reste pas moins qu’il gagne en densité, notamment grâce à l’unique plan-séquence du film, tourné en une seule prise. Un pari audacieux relevé brillamment par le réalisateur Sebastian Schipper qui bouleverse ainsi les codes de la mise en scène cinématographique en copiant sur ceux du théâtre qui impose une unité d’espace et de temps. La caméra suit sans répit les cinq personnages principaux à travers le regard de Victoria, une jeune espagnole au tempérament solaire, interprétée par Laïa Costa qui va faire la rencontre de Sonne (Frederick Lau) avec qui elle va badiner lors d’une nuit particulièrement ténébreuse. On suit le moindre de leurs pas au cœur de Berlin, centre multiculturel et multi-identitaire qui permet la rencontre de la jeune étudiante et de ce groupe de jeunes en proie à la délinquance. L’histoire débute à 5h42 et se finit à 7h56. Sans répit, le spectateur est pris, happé, comme en apnée, à bout de souffle et au bord du gouffre. Une expérience de cinéma à vivre. ⎥ JUSTINE DUCOS
Dimanche 19 juillet : 20h40
Lundi 20 juillet : 17h
Mardi 21 juillet : 20h
Mercredi 22 juillet : 18h30
Jeudi 23 juillet : 20h30
Vendredi 24 juillet : 18h30
Samedi 25 juillet : 20h50
Dimanche 26 juillet : 20h40
Lundi 27 juillet : 20h30
Mardi 28 juillet : 18h40
Mercredi 29 juillet : 18h40
Jeudi 30 juillet : 20h30
Vendredi 31 juillet : 18h40
Samedi 1 août : 20h40
Dimanche 2 août : 18h20
Lundi 3 août : 20h30
Mardi 4 août : 18h40⚡︎
de Sebastian SchipperGENRE : 6 LOLAS aux GERMAN FILM AWARDS (César allemands) !Allemagne · 2015 · Vostf · Vostf
Avec : Laia Costa, Frederick Lau, Franz Rogowski
5h42. Berlin. Sortie de boîte de nuit, Victoria, espagnole fraîchement débarquée, rencontre Sonne et son groupe de potes. Emportée par la fête et l'alcool, elle décide de les suivre dans leur virée nocturne. Elle réalise soudain que la soirée est en train de sérieusement déraper…
Victoria est de ces films qui ne laissent pas insensible et qui se trouvent même aux antipodes de l’indifférence. Victoria vous prend, Victoria vous oppresse, vous fait palpiter, vous remue par son intensité. Les pouvoirs de ce film sont grands et ont d’ailleurs été reconnus par la Berlinale et le Festival International du film policier de Beaune où il a été récompensé. La puissance de ce film est difficile à expliquer tant le rapport qu’il entretient avec ses spectateurs peut être perçu comme viscéral. Il n’en reste pas moins qu’il gagne en densité, notamment grâce à l’unique plan-séquence du film, tourné en une seule prise. Un pari audacieux relevé brillamment par le réalisateur Sebastian Schipper qui bouleverse ainsi les codes de la mise en scène cinématographique en copiant sur ceux du théâtre qui impose une unité d’espace et de temps. La caméra suit sans répit les cinq personnages principaux à travers le regard de Victoria, une jeune espagnole au tempérament solaire, interprétée par Laïa Costa qui va faire la rencontre de Sonne (Frederick Lau) avec qui elle va badiner lors d’une nuit particulièrement ténébreuse. On suit le moindre de leurs pas au cœur de Berlin, centre multiculturel et multi-identitaire qui permet la rencontre de la jeune étudiante et de ce groupe de jeunes en proie à la délinquance. L’histoire débute à 5h42 et se finit à 7h56. Sans répit, le spectateur est pris, happé, comme en apnée, à bout de souffle et au bord du gouffre. Une expérience de cinéma à vivre. ⎥ JUSTINE DUCOS
Dimanche 19 juillet : 20h40
Lundi 20 juillet : 17h
Mardi 21 juillet : 20h
Mercredi 22 juillet : 18h30
Jeudi 23 juillet : 20h30
Vendredi 24 juillet : 18h30
Samedi 25 juillet : 20h50
Dimanche 26 juillet : 20h40
Lundi 27 juillet : 20h30
Mardi 28 juillet : 18h40
Mercredi 29 juillet : 18h40
Jeudi 30 juillet : 20h30
Vendredi 31 juillet : 18h40
Samedi 1 août : 20h40
Dimanche 2 août : 18h20
Lundi 3 août : 20h30
Mardi 4 août : 18h40⚡︎