16h30 | LA BARRIÈRE DE CHAIR
de Seijun Suzuki · Japon · 1964 · 1h30
Avec Yumiko Nogawa, Kayo Matsuo…
Dans un Tokyo meurtri au sortir de la Seconde Guerre mondiale, cinq prostituées vivent ensemble telle une famille. Mais l’arrivée d’une nouvelle fille et d’un ancien soldat blessé pourrait mettre en péril leur unité… Mêlant la petite à la grande Histoire, ce film empreint de violence et d’érotisme témoigne d’une inventivité formelle éblouissante.
18h30| AVANT TARANTINO SEIJUN SUZUKI ET LE FILM DE YAKUZAS par Pascal-Alex Vincent
L’INTERVENANT : Après une licence de cinéma, Pascal-Alex Vincent se consacre à la distribution de cinéma japonais au sein de la société Alive. Il ré- alise ensuite des courts-métrages, sélectionnés et primés dans de nombreux festivals. En 2008, il sort Donne-moi la main, son premier long métrage. Il continue parallèlement de contribuer à la diffusion du cinéma japonais et a notamment coordonné la publication d’un Dictionnaire des cinéastes japonais (2016, Carlotta Films).
COURS PRÉCÉDENTS Yasujiro Ozu ; La nouvelle vague japonaise ; Les films de samouraïs ; Les mélodrames de Naruse et Kurosawa.
LE COURS : Alors que la télévision et divers loisirs vident les salles de cinéma japonaises au début des années 60, certains cinéastes vont proposer un cinéma différent, un cinéma libre, un cinéma iconoclaste. Seijun Suzuki, roi du film de gangster, va détourner le genre qu’il a lui-même contribué à rendre célèbre, en proposant des polars déviants, entre scopitone et théâtre kabuki. Festival de couleurs et de musique, les films en cinémascope de ce cinéaste vont ouvrir les vannes d’un cinéma de genre joyeux et formaliste. Retour, grâce à de nombreux extraits, sur le meilleur du cinéma japonais de divertissement des années 60.
20h30|LA MARQUE DU TUEUR
de Seijun Suzuki · Japon · 1967 · 1h27 · Avec Jo Shishido…
Un tueur tokyoïte apprend que sa tête est mise à prix après un contrat raté en raison d’un incident incongru…. Déconstruction du récit, détournement des codes du genre et audaces visuelles auront eu raison de la collaboration
de Suzuki avec les studios Nikkatsu, qui l’ont licencié à la sortie de ce film d’une beauté et d’une richesse stupéfiantes.