16h15 | AU FOND DES BOIS
DE BENOÎT JACQUOT · FRANCE · 2010 · 1H42 · AVEC ISILD LE BESCO, NAHUEL PEREZ BISCAYART…
En 1865, au sud de la France, une jeune villageoise quitte la maison paternelle pour suivre un vagabond dans les bois. De gré ou de force ? Un récit sur la passion et la frontière ambigüe entre consentement et contrainte. Le jeu des acteurs fut conditionné par le lyrisme tendu et douloureux du Concerto pour violon composé par Bruno Coulais en amont du tournage.
18h30 | COMPOSER POUR LE CINÉMA RENCONTRE AVEC BRUNO COULAIS
L’INTERVENANT, LE COURS : Symphoniste de formation classique, Bruno Coulais découvre la com- position pour l’image après sa rencontre avec le réalisateur François Reichenbach. C’est la partition de Microcosmos, primée aux César et aux Victoires de la musique, qui consacre la pleine dimension de son écriture et lui vaut quantité de sollicitations (Himalaya l’enfance d’un chef, Les Rivières pourpres, Les Choristes…). S’il a noué des rapports fidèles avec des cinéastes comme Jacques Perrin (Le Peuple migrateur, Les Saisons…) ou Benoît Jacquot (Les Adieux à la reine, Villa Ama- lia, Journal d’une femme de chambre…), Bruno Coulais voit dans le cinéma le moyen d’explorer des territoires musicaux variés et d’expérimenter sans cesse des procédés d’écriture et d’instrumenta- tion. Un éclectisme qu’il prolonge en dehors du 7e art, signant un album de rap ou un opéra. « Bru- no Coulais a acquis un statut unique de compositeur dynamiteur de frontières : à l’intérieur de sa filmographie, le Marsupilami tend la main à Volker Schlöndorff, André Gide tutoie Lucky Luke, Di- derot sourit à Isaac Hayes. Écouter ses œuvres, c’est une invitation à voyager dans l’univers d’un créateur dont le calme extérieur contraste étonnamment avec l’intensité du monde intérieur. » – Stéphane Lerouge
20h30 | GENESIS
DE CLAUDE NURIDSANY ET MARIE PÉRENNOU · France/Italie · 2004 · 1H20
Un conte relatant la naissance de l’Univers, de la Terre et de la vie… Les réalisateurs de Microcosmos changent d’échelle après s’être intéressés au minuscule. Raconté par un barde africain, le film est d’une beauté à couper le souffle. Une grande place est laissée à la musique qui magnifie cette immense fresque. Un grand écart pour celui qui composa la même année la partition des Choristes.