16h30 & 20h30 | LA SORCELLERIE À TRAVERS LES ÂGES
DE BENJAMIN CHRISTENSEN DANEMARK / SUEDE · 1922 · 1H27
AVEC BENJAMIN CHRISTENSEN, ASTRID HOLM…
Plus qu’un simple documentaire, La Sorcellerie à travers les âges défie toutes les frontières de genres et de style en étudiant la nature de la sorcellerie et du satanisme, de la Perse Antique aux temps modernes. « On connaît Dreyer, le grand du Danemark. Nettement moins Benjamin Christensen, son compatriote, qui, sans être l’égal du maître, le suit de près. Comme l’atteste ce Häxan (1922), plus connu sous le titre La Sorcellerie à travers les âges, œuvre d’une originalité sidérante. Entre documentaire pédagogique et pure fantasmagorie, le film déroule en huit chapitres une histoire de la sorcellerie, en s’arrêtant surtout sur l’Inquisition médiévale et ses chasses aux sorcières meurtrières. L’auteur décrit l’engrenage infernal qui conduit des femmes torturées à avouer n’importe quoi et à dénoncer à la chaîne d’autres innocentes. » | Télérama
18H30 | HISTOIRE DE LA SORCELLERIE par ANNE-MARIE COCULA
L’INTERVENANT : Agrégée d’Histoire et ancienne présidente de l’Université de Bordeaux- Mon- taigne, Anne-Marie Cocula travaille conjointe- ment sur l’époque des guerres de religion, et sur les institutions de Bordeaux et de Guyenne à l’époque de Montaigne et de La Boétie. Elle a récemment publié Montaigne. Les années politiques, ainsi que Secrets d’Etat, secrets d’alcôves. Des Valois aux Bourbons. Son dernier ouvrage s’intitule Mon- taigne aux champs. COURS PRÉCÉDENTS Louis XIV et les arts ; Les procès du XVIe et XVIIe siècle ; Les guerres de religion.
LE COURS : Les chasses aux sorcières font partie de l’histoire de l’Europe et elles ont trouvé une pé- riode de choix à l’époque moderne, bien davan- tage qu’au Moyen-Âge malgré le funeste destin de Jeanne d’Arc. Pour quelles raisons ont été orga- nisées ces poursuites judiciaires et ces condam- nations qui vouent au néant des êtres humains, surtout des femmes, et dans quels pays ? Enfin, question essentielle, comment s’est mis en place le doute des juges et quels furent les signes d’un abandon progressif de ces persécutions savam- ment orchestrées ?