16h : MAINE OCÉAN
De Jacques Rozier • France • 1986 • 2h11
Avec Bernard Menez, Luis Rego…
Une ravissante brésilienne parvient in extremis à monter dans le train « Maine Océan », mais oublie dans sa hâte de composter son billet…
ici, on prend le temps de vivre et de faire des rencontres. C’est l’art du cinéma de Rozier : la scène s’étire jusqu’à ce qu’éclate l’émotion.
18h30 : Le cours : Jaques Rozier par Pierre Pommier
l’intervenant : Réalisateur de documentaires où alternent monographies de villages, faits d’histoire, problèmes de société et portraits de personnalités, Pierre Pommier a consacré sa vie à l’enseignement. Chercheur au Centre d’Études d’Afrique Noire, il s’est intéressé à l’éclosion des cinématographies d’Afrique. Aujourd’hui retraité, Pierre Pommier s’adonne à l’écriture et à la réalisation de films et documents multimedias. cours précédents Le néoréalisme italien ; Jean Eustache ; Claude Chabrol ; Ousmane Sembène.
le cours : Diplômé de l’IDHEC en 1947, Jacques Rozier débute comme assistant de Renoir, puis se fait vite une réputation dans le monde du court-métrage. C’est en 1960 qu’il signe un premier film qui sera son chef d’œuvre absolu : Adieu Philippine. Décrivant avec finesse la jeunesse de l’époque, ce film fera de lui un cinéaste emblématique de la Nouvelle Vague. Pourtant, en plus de 50 ans de carrière, Rozier a peu tourné. S’il n’a jamais cessé de travailler, sa vision du cinéma et son approche très personnelle de la fabrication d’un film ont difficilement pu s’accorder avec le système de production français. C’est aussi ce qui fait de lui un cinéaste indispensable. Un artiste qui se moque des règles et des chemins tout tracés.
20h30 : adieu philippine
De Jacques Rozier • France • 1963 • 1h48 •
Avec Jean-Claude Aimini, Yveline Cery…
Michel, machiniste à la télévision, fait croire aux femmes qu’il est une vedette. C’est ainsi qu’il séduit Liliane et Juliette, deux jeunes filles inséparables.
Chronique douce-amère de la jeunesse française, ayant pour toile de fond la guerre d’Algérie, Adieu Philippine reçoit à sa sortie un accueil critique très favorable, et devient l’un des films phares de la Nouvelle Vague.