JEUDI 7 JANVIER UNIPOP CINÉMA #15/33
16h | FRAISE ET CHOCOLAT
DE TOMÁS GUTIÉRREZ ALEA & JUAN CARLOS TABÍO USA / ESP/ MEXIQUE / CUBA · 1994 1H51 · AVEC JORGE PERUGORRÍA, VLADIMIR CRUZ…
Diego, un jeune homosexuel, rencontre David, un jeune militant de la Jeunesse communiste. Une relation amicale va s’établir entre eux jusqu’à dépasser les préjugés.
18h30 | LE COURS : LE CINÉMA CUBAIN, TÉMOIN ORIGINAL D’UNE SOCIÉTÉ par Françoise Escarpit
L’INTERVENANT : Françoise Escarpit a partagé sa vie entre celle d’enseignante d’espagnol à l’IUT Carrières de l’Information de Bordeaux et celle de journaliste en Amérique latine, et plus précisément à Cuba et au Mexique. Le cinéma a été le fil conduc- teur de sa vie puisqu’elle a contribué à différentes revues sur les cinémas d’Amérique latine, a par- ticipé à la création du ciné-club Jean Vigo à Bor- deaux ainsi qu’à celle des Rencontres des cinémas d’Amérique latine.
LE COURS : Le cinéma cubain a su se métamorpho- ser à travers les époques et les bouleversements connus par les habitants du pays. Ainsi, il sera abordé dans le cadre de cette intervention comme le marqueur d’une société originale. En suivant la chronologie de ce cinéma national il faudra d’abord aborder ses caractéristiques d’avant la révolution de 1959, puis évoquer la création de l’ICAIC (Ins- titut cubain des arts et industrie cinématogra- phiques), premier geste de la Révolution cubaine. L’éclairage sera également fait sur l’emblématique Garcia Marquez et l’Ecole de cinéma de San Anto- nio de los Baños, les grands cinéastes cubains, le « cine pobre » pour finir sur le cinéma et les nou- velles technologies aujourd’hui. Un parcours pas- sionnant, mêlant cinéma et société cubaine.
20h30|CHALA, UNE ENFANCE CUBAINE
D’ERNESTO DARANAS · CUBA · 2015 1H48 · AVEC ALINA RODRIGUEZ, SILVIA AGUILA, YULIET CRUZ…
La mère de Chala est alcoolique. Pour ramener de l’argent à la maison, l’enfant promène des chiens de combat. Il pourrait devenir délinquant mais il y a l’école, Carmela et Yéni… Dans le décor des quartiers pauvres de La Havane, le réalisateur décrit une société à la fois rigide et chaleureuse qui veut protéger ses enfants, des gens généreux qui se battent et se débattent mais continuent de croire dans l’avenir de leur pays.