ÁGA
de Milko LazarovGENRE : DrameRussie · 2018 · 1h32 · Vostf
Avec : Mikhail Aprosimov, Feodosia Ivanova, Galina Tikhonova
La cinquantaine, Nanouk et Sedna vivent harmonieusement le quotidien traditionnel d’un couple du Grand Nord. Jour après jour, le rythme séculaire qui ordonnait leur vie et celle de leurs ancêtres vacille. Nanouk et Sedna vont devoir se confronter à un nouveau monde qui leur est inconnu.
Second film du réalisateur bulgare Milko Lazarov (Aliénation, 2012), Ága est un conte métaphy- sique à la lumière sublime (tourné en 35mm en Iakoutie). Il suffit d'épouser le rythme de ce récit pour s'acclimater à la beauté quasi abstraite des paysages au sein desquels la terre rejoint le ciel. Très graphiques, les prises de vue fascinent et en- richissent le récit de signes et de symboles à la simplicité évocatrice. Si les premières séquences de pêche évoquent Nanouk l'Esquimau, le chef d'œuvre de Ro- bert Flaherty, la fiction est ici assumée (le film de Flaherty était un faux documentaire) et ins- talle patiemment un mélodrame familial poi- gnant, incarné par de véritables comédiens (de talent !). Très beau cadeau que ce film qui parle à l'intime depuis des contrées aussi loin- taines et peu connues. À ne pas manquer ! ⎥ Nicolas Milesi
de Milko LazarovGENRE : DrameRussie · 2018 · 1h32 · Vostf
Avec : Mikhail Aprosimov, Feodosia Ivanova, Galina Tikhonova
La cinquantaine, Nanouk et Sedna vivent harmonieusement le quotidien traditionnel d’un couple du Grand Nord. Jour après jour, le rythme séculaire qui ordonnait leur vie et celle de leurs ancêtres vacille. Nanouk et Sedna vont devoir se confronter à un nouveau monde qui leur est inconnu.
Second film du réalisateur bulgare Milko Lazarov (Aliénation, 2012), Ága est un conte métaphy- sique à la lumière sublime (tourné en 35mm en Iakoutie). Il suffit d'épouser le rythme de ce récit pour s'acclimater à la beauté quasi abstraite des paysages au sein desquels la terre rejoint le ciel. Très graphiques, les prises de vue fascinent et en- richissent le récit de signes et de symboles à la simplicité évocatrice. Si les premières séquences de pêche évoquent Nanouk l'Esquimau, le chef d'œuvre de Ro- bert Flaherty, la fiction est ici assumée (le film de Flaherty était un faux documentaire) et ins- talle patiemment un mélodrame familial poi- gnant, incarné par de véritables comédiens (de talent !). Très beau cadeau que ce film qui parle à l'intime depuis des contrées aussi loin- taines et peu connues. À ne pas manquer ! ⎥ Nicolas Milesi