BELLE
de Mamoru HosodaGENRE : AnimationJapon · 2021 · 2H02 · VF
Avec : Louane Emera, Kaho Nakamura, Koji Yakusho
Dans la vie réelle, Suzu est une adolescente complexée, coincée dans sa petite ville de montagne avec son père. Mais dans le monde virtuel de U, Suzu devient Belle, une icône musicale suivie par plus de 5 milliards de followers. Une double vie difficile pour la timide Suzu, qui va prendre une envolée inattendue lorsque Belle rencontre la Bête, une créature aussi fascinante qu’effrayante. S’engage alors un chassé-croisé virtuel entre Belle et la Bête, au terme duquel Suzu va découvrir qui elle est.
Depuis La Traversée du temps en 2006, premier long métrage avec lequel Mamoru Hosoda s’est fait connaître du grand public, le succès et la renommée internationale ne se sont pas démentis pour le cinéaste japonais. Après avoir signé en 2018 un film intimiste, Miraï, ma petite sœur, il renoue ici avec l’univers vertigineux des mondes virtuels, un motif qu’il avait déjà déployé dans Summer Wars en 2009. « Belle est le film que j’ai toujours rêvé de créer et que je peux enfin faire aujourd’hui grâce à l’aboutissement de mes films passés. Dans Belle, j’explore la romance, l’action et le suspense, ainsi que des thèmes plus profonds tels que la vie et la mort. Je l’espère comme un grand spectacle de divertissement pour les spectateurs. Par le passé, j’ai déjà traité de la manière dont nous sommes plus que jamais reliés les uns avec les autres et du vaste sujet de la connectivité via Internet, qui, je l’espère, permettra aux jeunes générations de changer le monde de manière positive et ludique. Mais je suis aussi conscient que l’usage massif d’Internet a aussi de nombreux effets pervers, tels que la calomnie, l’ostracisation ou les fake news. » Son film est une réussite en tous points : la flamboyance visuelle est en parfaite symbiose avec la fascination qu’exerce sur Belle ce monde numérique, mais n’éclipse pas pour autant des thèmes plus graves, que la mise en scène vient brillamment distiller. A n’en pas douter, l’écho de Belle vibrera longtemps dans les esprits, comme les notes des chansons que Suzu entonne lorsqu’elle devient son avatar virtuel. vibrera longtemps dans les esprits, comme les notes des chansons que Suzu entonne lorsqu’elle devient son avatar virtuel. ⎥ Anne-Claire Gascoin
de Mamoru HosodaGENRE : AnimationJapon · 2021 · 2H02 · VF
Avec : Louane Emera, Kaho Nakamura, Koji Yakusho
Dans la vie réelle, Suzu est une adolescente complexée, coincée dans sa petite ville de montagne avec son père. Mais dans le monde virtuel de U, Suzu devient Belle, une icône musicale suivie par plus de 5 milliards de followers. Une double vie difficile pour la timide Suzu, qui va prendre une envolée inattendue lorsque Belle rencontre la Bête, une créature aussi fascinante qu’effrayante. S’engage alors un chassé-croisé virtuel entre Belle et la Bête, au terme duquel Suzu va découvrir qui elle est.
Depuis La Traversée du temps en 2006, premier long métrage avec lequel Mamoru Hosoda s’est fait connaître du grand public, le succès et la renommée internationale ne se sont pas démentis pour le cinéaste japonais. Après avoir signé en 2018 un film intimiste, Miraï, ma petite sœur, il renoue ici avec l’univers vertigineux des mondes virtuels, un motif qu’il avait déjà déployé dans Summer Wars en 2009. « Belle est le film que j’ai toujours rêvé de créer et que je peux enfin faire aujourd’hui grâce à l’aboutissement de mes films passés. Dans Belle, j’explore la romance, l’action et le suspense, ainsi que des thèmes plus profonds tels que la vie et la mort. Je l’espère comme un grand spectacle de divertissement pour les spectateurs. Par le passé, j’ai déjà traité de la manière dont nous sommes plus que jamais reliés les uns avec les autres et du vaste sujet de la connectivité via Internet, qui, je l’espère, permettra aux jeunes générations de changer le monde de manière positive et ludique. Mais je suis aussi conscient que l’usage massif d’Internet a aussi de nombreux effets pervers, tels que la calomnie, l’ostracisation ou les fake news. » Son film est une réussite en tous points : la flamboyance visuelle est en parfaite symbiose avec la fascination qu’exerce sur Belle ce monde numérique, mais n’éclipse pas pour autant des thèmes plus graves, que la mise en scène vient brillamment distiller. A n’en pas douter, l’écho de Belle vibrera longtemps dans les esprits, comme les notes des chansons que Suzu entonne lorsqu’elle devient son avatar virtuel. vibrera longtemps dans les esprits, comme les notes des chansons que Suzu entonne lorsqu’elle devient son avatar virtuel. ⎥ Anne-Claire Gascoin