COULEURS DE L'INCENDIE
de Clovis CornillacGENRE : Historique, DrameFrance · 2022 · 2h16 · VF
Avec : Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Alice Isaaz
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l'adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.
Auteur plébiscité depuis son Goncourt reçu pour Au revoir là-haut, qui allait ouvrir sa trilogie poursuivie avec Couleurs de l’incendie, Pierre Lemaître revendique l’héritage de la littérature romanesque du XIXe siècle et l’influence de Balzac ou Dumas, dont Le Comte de Monte-Cristo a ici servi de modèle à la structure du récit : le parcours en deux actes d’un personnage d’abord victime qui planifie sa revanche sur les instigateurs de sa chute. L’écrivain en a signé lui-même l’adaptation et le scénario, confié aux mains de Clovis Cornillac, défenseur d’un cinéma populaire qu’il envisage comme Lemaître aborde la littérature : un art du divertissement qui assume sa dimension spectaculaire, sans renoncer à la pensée et aux émotions comme vecteur de réflexion. Le résultat de leur collaboration est une fresque historique aux accents épiques, proposant une photographie de la France le temps d’une décennie, de la crise économique qui mettra fin aux florissantes années 20 à l’inexorable plongée de l’Europe dans l’obscurité des totalitarismes – un incendie dont les personnages perçoivent les signaux symbolisés par le titre tiré d’un vers d’Aragon. Dans un contexte masculin et oppressant, le personnage féminin central élabore sa flamboyante vengeance avec patience et intelligence, principale saveur de ce récit d’aventure. Aux côtés de Léa Drucker chargée d’interpréter la dignité de cette femme, il faut noter la fabuleuse participation de Fanny Ardant. Couleurs de l’incendie est la peinture d’une époque à travers celle, tour à tour corrosive et touchante, des personnages qui la traversent : un genre devenu rare auquel Cornillac et Lemaître rendent sa superbe. ⎥ Audrey Pailhès
Mercredi 11 janvier :
Jeudi 12 janvier :
Vendredi 13 janvier :
Samedi 14 janvier : 14h (3€)
Dimanche 15 janvier :
Lundi 16 janvier :
Mardi 17 janvier :
de Clovis CornillacGENRE : Historique, DrameFrance · 2022 · 2h16 · VF
Avec : Léa Drucker, Benoît Poelvoorde, Alice Isaaz
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l'adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.
Auteur plébiscité depuis son Goncourt reçu pour Au revoir là-haut, qui allait ouvrir sa trilogie poursuivie avec Couleurs de l’incendie, Pierre Lemaître revendique l’héritage de la littérature romanesque du XIXe siècle et l’influence de Balzac ou Dumas, dont Le Comte de Monte-Cristo a ici servi de modèle à la structure du récit : le parcours en deux actes d’un personnage d’abord victime qui planifie sa revanche sur les instigateurs de sa chute. L’écrivain en a signé lui-même l’adaptation et le scénario, confié aux mains de Clovis Cornillac, défenseur d’un cinéma populaire qu’il envisage comme Lemaître aborde la littérature : un art du divertissement qui assume sa dimension spectaculaire, sans renoncer à la pensée et aux émotions comme vecteur de réflexion. Le résultat de leur collaboration est une fresque historique aux accents épiques, proposant une photographie de la France le temps d’une décennie, de la crise économique qui mettra fin aux florissantes années 20 à l’inexorable plongée de l’Europe dans l’obscurité des totalitarismes – un incendie dont les personnages perçoivent les signaux symbolisés par le titre tiré d’un vers d’Aragon. Dans un contexte masculin et oppressant, le personnage féminin central élabore sa flamboyante vengeance avec patience et intelligence, principale saveur de ce récit d’aventure. Aux côtés de Léa Drucker chargée d’interpréter la dignité de cette femme, il faut noter la fabuleuse participation de Fanny Ardant. Couleurs de l’incendie est la peinture d’une époque à travers celle, tour à tour corrosive et touchante, des personnages qui la traversent : un genre devenu rare auquel Cornillac et Lemaître rendent sa superbe. ⎥ Audrey Pailhès
Mercredi 11 janvier :
Jeudi 12 janvier :
Vendredi 13 janvier :
Samedi 14 janvier : 14h (3€)
Dimanche 15 janvier :
Lundi 16 janvier :
Mardi 17 janvier :