EIFFEL
de Martin BourboulonGENRE : BiopicFrance · 2021 · 1h49 · VF
Avec : Caroline Bongrand, Caroline Bongrand
Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain. Tout bascule lorsqu'il recroise son amour de jeunesse. Leur relation interdite l’inspire à changer l’horizon de Paris pour toujours.
Ce biopic très libre est avant tout un concentré de romanesque, la rencontre des ingrédients d'un divertissement ambitieux propre à alimenter le roman national des « grands hommes » : un projet fou, pharaonique et visionnaire, immanquablement incompris en son temps ; une histoire d’amour qui défie l'adversité ; et l’itinéraire d’un modeste individu poussé par des rêves de grandeur. Et si le film a le souffle et l’ampleur d’une narration gonflée de romantisme et de fiction, c’est surtout le spectacle visuel de la reconstitution d’un chantier unique, celui d’une construction entrée dans notre mythologie collective, qui frappe à la vision du film. Le réalisateur ne manque pas de moyens pour recréer les étapes de l’élévation de la mythique dame de fer, tout comme les menaces qui pèsent sur la concrétisation de cette utopie. Le film fait du monument le symbole physique d’un amour muselé et de la liberté d’un homme : pris dans les vents contraires qui entravent la réalisation de ses fantasmes et de ses aspirations, Gustave Eiffel est incarné par Romain Duris, caméléon de notre cinéma national que l’on aime à retrouver dans un rôle d’envergure. Il est accompagné de la jeune actrice franco-britannique Emma Mackey, révélation charismatique du duo du film. Tous deux sont magnifiés par la caméra de Martin Bourboulon, qui s’affirme dans la production grand public et semble se tourner, après ses succès sur le terrain de la comédie (Papa ou maman), vers une veine plus épique et historique : à son portrait de Gustave Eiffel succèdera bientôt une ambitieuse adaptation des Trois Mousquetaires en deux parties, qui promet une nouvelle place de choix à Romain Duris au sein d’un prestigieux casting. ⎥ Audrey Pailhès
de Martin BourboulonGENRE : BiopicFrance · 2021 · 1h49 · VF
Avec : Caroline Bongrand, Caroline Bongrand
Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain. Tout bascule lorsqu'il recroise son amour de jeunesse. Leur relation interdite l’inspire à changer l’horizon de Paris pour toujours.
Ce biopic très libre est avant tout un concentré de romanesque, la rencontre des ingrédients d'un divertissement ambitieux propre à alimenter le roman national des « grands hommes » : un projet fou, pharaonique et visionnaire, immanquablement incompris en son temps ; une histoire d’amour qui défie l'adversité ; et l’itinéraire d’un modeste individu poussé par des rêves de grandeur. Et si le film a le souffle et l’ampleur d’une narration gonflée de romantisme et de fiction, c’est surtout le spectacle visuel de la reconstitution d’un chantier unique, celui d’une construction entrée dans notre mythologie collective, qui frappe à la vision du film. Le réalisateur ne manque pas de moyens pour recréer les étapes de l’élévation de la mythique dame de fer, tout comme les menaces qui pèsent sur la concrétisation de cette utopie. Le film fait du monument le symbole physique d’un amour muselé et de la liberté d’un homme : pris dans les vents contraires qui entravent la réalisation de ses fantasmes et de ses aspirations, Gustave Eiffel est incarné par Romain Duris, caméléon de notre cinéma national que l’on aime à retrouver dans un rôle d’envergure. Il est accompagné de la jeune actrice franco-britannique Emma Mackey, révélation charismatique du duo du film. Tous deux sont magnifiés par la caméra de Martin Bourboulon, qui s’affirme dans la production grand public et semble se tourner, après ses succès sur le terrain de la comédie (Papa ou maman), vers une veine plus épique et historique : à son portrait de Gustave Eiffel succèdera bientôt une ambitieuse adaptation des Trois Mousquetaires en deux parties, qui promet une nouvelle place de choix à Romain Duris au sein d’un prestigieux casting. ⎥ Audrey Pailhès