Quand vient l’automne
de François Ozon GENRE : Comédie dramatiqueFrance · 2024 · 1h30 · VF
Avec : Hélène Vincent, Josiane Balasko, Ludivine Sagnier
Michelle, une grand-mère bien sous tous rapports, vit sa retraite paisible dans un petit village de Bourgogne, pas loin de sa meilleure amie Marie-Claude. A la Toussaint, sa fille Valérie vient lui rendre visite et déposer son fils Lucas pour la semaine de vacances. Mais rien ne se passe comme prévu.
Un siècle après ses premiers romans, il est toujours difficile d’expliquer le génie de Georges Simenon. Il écrit simplement sur des gens ordinaires des histoires ordinaires et c’est passionnant. En littérature comme en cinéma, il n’y a rien de plus difficile que de faire simple. Faire compliqué (avec des mouvements de caméra dans tous les sens, des effets visuels à n’en plus finir, un montage du diable et de la musique à gogo), ça c’est facile et en plus, c’est dans l’air du temps. Dans Quand vient l’automne, François Ozon fait tout le contraire et il nous livre l’un de ses plus beaux films. Dès l’ouverture, en trois plans et deux personnages, il nous touche, nous intrigue, nous emmène. Au fond, il nous parle avec sa sensibilité à fleur de peau de ce qui nous importe le plus : les relations que l’on a avec nos amies, nos enfants et (pour ce qui est des personnages du film) nos chers petits-enfants. Des relations faites d’élans et d’incompréhensions, de tendresse et de fêlures. François Ozon raconte l’histoire de Michelle, une dame à l’automne de sa petite vie tranquille. Et puis quoi ? Et puis tout ! Sa tranquillité n’est qu’apparente et sa petite vie est un drame magnifique. On n’en dira pas plus. Si ce n’est que l’immense talent du cinéaste est d’être un filmeur d’actrices. Il a choisi la seule qui pouvait donner au personnage de Michelle toute cette émotion contenue, cette bouleversante inquiétude de grand-mère désemparée devant les difficultés de la vie et des relations humaines. Comment ne pas être touché par l’interprétation d’Hélène Vincent ? Ça, c’est compliqué ! Il ne vous reste qu’à réserver pour l’avant-première du jeudi 19 septembre à 18h30 en présence du fidèle François Ozon et (pour la première fois à Pessac) d’Hélène Vincent, justement. Un grand moment en perspective. ⎥ François Aymé
Mercredi 18 septembre :
Jeudi 19 septembre : 18h30 (Unipop ALC)
Vendredi 20 septembre :
Samedi 21 septembre :
Dimanche 22 septembre :
Lundi 23 septembre :
Mardi 24 septembre :
Mercredi 2 octobre : 14h - 16h40 - 18h30
Jeudi 3 octobre : 18h
Vendredi 4 octobre : 14h - 16h40 - 20h40
Samedi 5 octobre : 14h - 16h40 - 20h40
Dimanche 6 octobre : 14h - 16h40 - 20h40
Lundi 7 octobre : 16h - 20h40
Mardi 8 octobre : 14h - 18h40
de François Ozon GENRE : Comédie dramatiqueFrance · 2024 · 1h30 · VF
Avec : Hélène Vincent, Josiane Balasko, Ludivine Sagnier
Michelle, une grand-mère bien sous tous rapports, vit sa retraite paisible dans un petit village de Bourgogne, pas loin de sa meilleure amie Marie-Claude. A la Toussaint, sa fille Valérie vient lui rendre visite et déposer son fils Lucas pour la semaine de vacances. Mais rien ne se passe comme prévu.
Un siècle après ses premiers romans, il est toujours difficile d’expliquer le génie de Georges Simenon. Il écrit simplement sur des gens ordinaires des histoires ordinaires et c’est passionnant. En littérature comme en cinéma, il n’y a rien de plus difficile que de faire simple. Faire compliqué (avec des mouvements de caméra dans tous les sens, des effets visuels à n’en plus finir, un montage du diable et de la musique à gogo), ça c’est facile et en plus, c’est dans l’air du temps. Dans Quand vient l’automne, François Ozon fait tout le contraire et il nous livre l’un de ses plus beaux films. Dès l’ouverture, en trois plans et deux personnages, il nous touche, nous intrigue, nous emmène. Au fond, il nous parle avec sa sensibilité à fleur de peau de ce qui nous importe le plus : les relations que l’on a avec nos amies, nos enfants et (pour ce qui est des personnages du film) nos chers petits-enfants. Des relations faites d’élans et d’incompréhensions, de tendresse et de fêlures. François Ozon raconte l’histoire de Michelle, une dame à l’automne de sa petite vie tranquille. Et puis quoi ? Et puis tout ! Sa tranquillité n’est qu’apparente et sa petite vie est un drame magnifique. On n’en dira pas plus. Si ce n’est que l’immense talent du cinéaste est d’être un filmeur d’actrices. Il a choisi la seule qui pouvait donner au personnage de Michelle toute cette émotion contenue, cette bouleversante inquiétude de grand-mère désemparée devant les difficultés de la vie et des relations humaines. Comment ne pas être touché par l’interprétation d’Hélène Vincent ? Ça, c’est compliqué ! Il ne vous reste qu’à réserver pour l’avant-première du jeudi 19 septembre à 18h30 en présence du fidèle François Ozon et (pour la première fois à Pessac) d’Hélène Vincent, justement. Un grand moment en perspective. ⎥ François Aymé
Mercredi 18 septembre :
Jeudi 19 septembre : 18h30 (Unipop ALC)
Vendredi 20 septembre :
Samedi 21 septembre :
Dimanche 22 septembre :
Lundi 23 septembre :
Mardi 24 septembre :
Mercredi 2 octobre : 14h - 16h40 - 18h30
Jeudi 3 octobre : 18h
Vendredi 4 octobre : 14h - 16h40 - 20h40
Samedi 5 octobre : 14h - 16h40 - 20h40
Dimanche 6 octobre : 14h - 16h40 - 20h40
Lundi 7 octobre : 16h - 20h40
Mardi 8 octobre : 14h - 18h40