SOUS LE CIEL D’ALICE
de Chloé MazloGENRE : DrameFrance · 2021 · 1h30 · VF
Avec : Alba Rohrwacher, Wajdi Mouawad, Isabelle Zighondi
Dans les années 50, la jeune Alice quitte la Suisse pour le Liban, contrée ensoleillée et exubérante. Là-bas, elle a un coup de foudre pour Joseph, un astrophysicien malicieux qui rêve d'envoyer le premier libanais dans l'espace. Alice trouve vite sa place dans la famille de ce dernier. Mais après quelques années de dolce vita, la guerre civile s'immisce dans leur paradis...
La belle fantaisie qui se dégage de ce premier long signé Chloé Mazlo est plutôt coutumière des courts métrages. Film chaste et intimiste, inventif et émouvant, Sous le ciel d’Alice assume joyeusement des parti-pris de mise en scène forts : péripéties en stop motion, métaphores et allégories au premier plan, esthétique artificielle de studio revendiquée… Autant d’artefacts qui disent en creux à quel point la véracité des histoires familiales importe moins que le sens qu’elles laissent en bagage aux générations successives. La photographie en 16mm de la chef-op’ Hélène Louvart (fidèle de l’œuvre d’Alice Rorwacher) donne une patine candide à ce récit autobiographique des grands-parents de la réalisatrice, dans un Liban devenu incompréhensible à force de dissensions (la scène de la prière aux dieux de toutes les confessions est éloquente…). Douce, lunaire, Alba Rorwacher nappe le film de son apaisante singularité, tandis que le désenchantement gagne au fur et à mesure que le passé s’éloigne… Amis de la poésie, rendez-vous Sous le ciel d’Alice… ⎥ Nicolas Milesi
de Chloé MazloGENRE : DrameFrance · 2021 · 1h30 · VF
Avec : Alba Rohrwacher, Wajdi Mouawad, Isabelle Zighondi
Dans les années 50, la jeune Alice quitte la Suisse pour le Liban, contrée ensoleillée et exubérante. Là-bas, elle a un coup de foudre pour Joseph, un astrophysicien malicieux qui rêve d'envoyer le premier libanais dans l'espace. Alice trouve vite sa place dans la famille de ce dernier. Mais après quelques années de dolce vita, la guerre civile s'immisce dans leur paradis...
La belle fantaisie qui se dégage de ce premier long signé Chloé Mazlo est plutôt coutumière des courts métrages. Film chaste et intimiste, inventif et émouvant, Sous le ciel d’Alice assume joyeusement des parti-pris de mise en scène forts : péripéties en stop motion, métaphores et allégories au premier plan, esthétique artificielle de studio revendiquée… Autant d’artefacts qui disent en creux à quel point la véracité des histoires familiales importe moins que le sens qu’elles laissent en bagage aux générations successives. La photographie en 16mm de la chef-op’ Hélène Louvart (fidèle de l’œuvre d’Alice Rorwacher) donne une patine candide à ce récit autobiographique des grands-parents de la réalisatrice, dans un Liban devenu incompréhensible à force de dissensions (la scène de la prière aux dieux de toutes les confessions est éloquente…). Douce, lunaire, Alba Rorwacher nappe le film de son apaisante singularité, tandis que le désenchantement gagne au fur et à mesure que le passé s’éloigne… Amis de la poésie, rendez-vous Sous le ciel d’Alice… ⎥ Nicolas Milesi