16h15 | La Rue rouge
De Fritz Lang – USA, 1947, 1h43 – Avec Edward G. Robinson, Joan Bennett…
Un peintre amateur, caissier de profession, s’éprend d’une jeune femme qui le prend pour un riche artiste.
Remake du film La Chienne de Jean Renoir, La Rue Rouge explore, avec toute l’ironie tragique coutumière de Fritz Lang, la question éminemment
langienne de la culpabilité.
18h30 |fritz lang en amérique, le film criminel comme vision du monde, par boris barbiéri
l’intervenant : Rédacteur du catalogue du Festival International du Film d’Histoire, auquel il collabore également via les travaux du groupe pédagogique, Boris Barbiéri considère l’analyse de l’image par l’image et l’empathie avec les films comme un moyen de les comprendre – un peu. cours précédents USA l’écran paranoïaque des seventies ; Michael Cimino.
le cours : Dans le sillage des cinéastes allemands et autrichiens émigrés à Hollywood, Fritz Lang arrive aux États-Unis en 1934. Son expérience américaine, à l’origine d’une filmographie dense et éclectique, laisse entrevoir deux orientations qui irrigueront toute son oeuvre : la critique sociale et le film noir. Pour Fritz Lang, ces deux tendances s’entremêlent : « Lorsque je présente ce que l’on appelle des films policiers, c’est là une certaine forme de critique de quelques aspects de la vie qui existent en réalité. » Le cinéaste mobilise la psychanalyse dans ses explorations de la pulsion meurtrière, expression absolue du mal être individuel ou social selon Fritz Lang. Avec Furie, L’Invraisemblable Vérité, La Rue rouge, Règlements de comptes, La Femme au portrait ou Le Secret derrière la porte, Lang aura largement exploré les ressorts du film noir et du comportement criminel.
20h30 | La Femme au portrait
De Fritz Lang – USA. 1944. 1h40 – Avec Edward G. Robinson, Joan Bennett…
Richard Wanley s’attarde à la sortie d’une soirée arrosée pour contempler l’envoûtant portrait d’une jeune femme mystérieuse, lorsque celle-ci lui apparaît.
Fritz Lang s’attache à nouveau à révéler et analyser les pulsions criminelles qui peuvent se faire jour dans l’âme humaine. La construction serrée et la logique des enchaînements diaboliques de La Femme au portrait se retrouvent dans les autres œuvres maîtresses
de sa période américaine