16h30 | LE CRIME DE MONSIEUR LANGE
DE JEAN RENOIR·FRANCE·1935
1H24· AVEC RENÉ LEFÈVRE, FLORELLE, JULES BERRY…
La maison d’édition de Batala est au bord de la faillite. Un jour, celui-ci subtilise les écrits de Lange, un de ses employés, et les publie sans son consentement… Le film conjugue les qualités du cinéma de Renoir (de l’interprétation à la virtuosité technique) à celles de l’écriture de Prévert et à l’esprit de l’époque, en phase avec les premières heures du Front Populaire.
16h30 | LE COURS : JAQUES PRÉVERT AUTEUR DE CINÉMA, PAR NT BINH
L’INTERVENANT : En 1979, N. T. Binh rejoint la revue Positif, où il s’affirme par sa connaissance du ciné- ma hollywoodien. Véritable activiste au service des œuvres et des cinéastes, ancien distributeur, com- missaire d’exposition, il est également l’auteur de monographies et de documentaires. COURS PRÉ- CÉDENTS Ernst Lubitsch ; Claude Sautet ; Les stu- dios hollywoodiens ; Ingmar Bergman…
LE COURS : Jacques Prévert a été élevé dans l’amour de la littérature, du cinéma et du théâtre. Au début des années 1930, après avoir fait partie du mouve- ment surréaliste, il participe au groupe Octobre, collectif théâtral connu pour ses interventions au- près des ouvriers en grève. Il s’oriente ensuite vers l’écriture de scénarios, notamment pour son frère Pierre Prévert, pour Jean Renoir avec Le Crime de Monsieur Lange, ou Marcel Carné. « Le ciné- ma et la poésie c’est quelquefois la même chose », répond-il quand on l’interroge sur sa carrière de poète-scénariste. On retrouve dans ses dialogues un phrasé mêlant le charme de ses poèmes, entre humour, fantaisie, lyrisme, subversion… Très atta- ché au récit, il a déclaré : « Le mot dialoguiste isolé du mot scénariste, c’est comme si en peinture on distinguait le type qui peint la campagne et celui qui peint les arbres, “l’arbriste” ».
20h30|LE JOUR SE LÈVE
DE MARCEL CARNÉ
FRANCE·1939·1H33· AVEC JEAN GABIN, JULES BERRY, ARLETTY…
François a tiré sur Valentin. Barricadé et encerclé par la police, il se remémore alors les circonstances qui ont mené au drame. Ce film, l’une des grandes réussites de Marcel Carné, est empreint d’un « fantastique social » qui poétise le monde ouvrier sans jamais exclure la dimension politique.