16H30 ET 20h30 | LES SENTIERS DE LA GLOIRE par ANDRÉ BACH
16h30 & DE STANLEY KUBRICK ÉTATS-UNIS · 1957 · 1H28 AVEC KIRK DOUGLAS, RALPH MEEKER, ADOLPHE MENJOU… 1916. Bien décidé à gagner une étoile supplémentaire, le général Mireau ordonne l’attaque de la Fourmilière, une colline tenue par les Allemands et réputée imprenable. L’attaque échoue e ectivement. Ulcéré, Mireau envoie « pour l’exemple » trois soldats en cour martiale. Le colonel Dax, avocat dans le civil, se porte volontaire pour les défendre… Un film au dessin net, à la dramaturgie de fer, sans que ce corset narratif ne révèle autre chose que la représentation implacable d’une autorité et d’une justice plus implacables que les canons de l’ennemi.
18h30 | LE COURS : LES MUTINERIES DE 1917 ORIGINES, DÉROULEMENT, RÉPRESSION
L’INTERVENANT : André Bach, né en 1943, est à l’origine un saint-cyrien, ancien directeur du cours stratégie-histoire militaire à l’École supérieure de Guerre, qui a terminé sa carrière comme chef du Service Historique de l’Armée de Terre, entre 1997-2000. Spécialiste d’histoire militaire globale, il s’est consacré à sa retraite à l’exploitation des archives traitant de la Justice dans les Armées. En 2004, il a publié L’armée de Dreyfus, une histoire politique de l’Armée, de Charles X au déclenche- ment de « l’affaire », éditions Tallandier. Sur 14- 18 a paru en 2003, réédition 2013 : Fusillés pour l’exemple, 1914-1915 (Tallandier), puis aux édi- tions Vendémiaire en 2013 Justice militaire, 1915- 1916. Il anime un blog sur la Justice militaire du- rant la Grande Guerre : « Prisme 1418. Blogspot.fr »
LE COURS : En 1917, un mouvement collectif non an- ticipé par le commandement et le gouvernement traverse l’armée française en guerre depuis près de trois ans. Fin mai-début juin, le spectre d’un mouvement pacifiste révolutionnaire, à l’image de celui se mettant alors en place en Russie, hante les hommes politiques. Quel en est l’origine, les acteurs, le déroulement, la réaction des pouvoirs publics, les causes de son avortement ?
Le cours sera suivi d’une signature par l’intervenant dans le hall du cinéma.