Projet de longue date de James Gray, il était temps que sorte enfin son film spatial. Ad Astra, odyssée à la lisière de la science-fiction, nous embarque aux côtés d’un Brad Pitt magnétique dans un futur proche qui voit les lunes et planètes voisines exploitées et objets de luttes. Reprenant les thèmes centraux du cinéma de son auteur, le film s’attache à mettre en récit et en lumière une exploration démente, mais surtout une quête intime où la filiation et le foyer sont en perpétuel questionnement. Quelques perturbations atmosphériques du côté des studios explique qu’Ad Astra n’arrive qu’après Insterstellar ou High Life, formant ainsi un triptyque. Comme si l’on ne pouvait s’empêcher d’interroger la paternité en apesanteur, l’astronaute Roy McBride poursuit ce voyage aux frontières d’un cosmos où l’intime occupe tout l’espace laissé vacant par le vide intersidéral. Et si l’ultime frontière était intérieure ? ⎥ Victor Courgeon
AD ASTRA
Réalisateur(s) : James Gray
Acteur(s) : Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Liv Tyler
Genre(s) : Science-fiction
Origine : USA
Durée : 2h4
Synopsis : L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.