BILLIE HOLIDAY, UNE AFFAIRE D’ÉTAT

BILLIE HOLIDAY, UNE AFFAIRE D’ÉTAT

BILLIE HOLIDAY, UNE AFFAIRE D’ÉTAT

Réalisateur(s) : Lee Daniels
Acteur(s) : Andra Day, Trevante Rhodes, Garrett Hedlund
Genre(s) : Biopic
Origine : USA
Durée : 2h8
Synopsis : Billie Holiday est sans conteste l’une des plus fascinantes icônes du jazz, mais derrière sa voix légendaire, se cache une femme dont le combat acharné pour la justice a fait d’elle la cible du plus puissant des pouvoirs… En 1939, Billie Holiday est déjà une vedette du jazz new-yorkais quand elle entonne « Strange Fruit », un vibrant réquisitoire contre le racisme qui se démarque de son répertoire habituel. La chanson déchaîne aussitôt la controverse, et le gouvernement lui intime de cesser de la chanter. Billie refuse. Elle devient dès lors une cible à abattre. Billie Holiday a tout fait pour atténuer ses souffrances et oublier son enfance difficile, ses choix malheureux en matière d’hommes, et la difficulté de vivre en étant une femme de couleur en Amérique. La drogue fut l’une de ses échappatoires. Le gouvernement va retourner cette faiblesse contre elle et utiliser sa dépendance aux stupéfiants pour la faire tomber. Prêt à tout, Harry Anslinger, le chef du Bureau Fédéral des Narcotiques, charge Jimmy Fletcher, un agent de couleur, d’infiltrer les cercles dans lesquels évolue la chanteuse. Mais leur plan va rencontrer un obstacle majeur : Jimmy tombe amoureux de Billie…

« En septembre dernier, le formidable documentaire Billie montrait déjà la star du jazz Billie Holiday sous un jour méconnu. Avec Billie Holiday, une affaire d’Etat, qui a valu à son interprète principale, Andra Day, un Golden Globe, Lee Daniels (Le Majordome) s’intéresse, de façon brillante, à sa facette militante. “Quand on évoque les grandes figures du mouvement des droits civiques, ce n’est pas Billie Holiday qui vous vient à l’esprit. On songe à elle comme une chanteuse de jazz toxicomane”, explique le cinéaste. … Décors, costumes, atmosphères de l’époque, tout est brillamment reconstitué, ce sans jamais lâcher la gravité du récit, la mélancolie autodestructrice de cette icône du jazz, et la suavité des séquences plus intimes. … Andra Day “est” Billie Holiday, parfois même physiquement, et elle livre une interprétation pleine de nuances. Elle n’impressionne pas que par sa voix, loin de là : une actrice est née. » ⎥ Le Parisien

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