« Révélée avec L’Attente (2022), César du meilleur court-métrage, sur un couple de femmes à la maternité, Alice Douard raconte plus ou moins sa propre histoire dans son premier « long », Des preuves d’amour (Semaine de la critique) : soit la vie bousculée de deux trentenaires, lesbiennes, avant l’arrivée de leur enfant conçu grâce à la PMA. Dans le cas de la réalisatrice, le bébé était porté par sa compagne. Alice Douard n’étant pas la mère biologique, elle a dû trouver sa place. […] Subtil et non dénué d’humour, Des preuves d’amour a aussi des allures de film-dossier, avec son scénario articulé, sa diversité de situations (être une femme à côté des pères à la maternité ; affronter l’homophobie au café du coin) et sa galaxie de personnages. À charge pour ces derniers d’incarner les diverses facettes de la problématique. Ainsi, un repas en famille chez Nadia, avec ses punchlines, révèle les tabous encore enfouis chez les parents de celle-ci. D’épreuves en preuves (les attestations à réunir), Céline et Nadia nous attachent à leur quotidien soudainement plombé par les questions de droit et l’adversité ambiante. » – Le Monde
Des preuves d’amour
Réalisateur(s) : Alice Douard
Acteur(s) : Ella Rumpf, Monia Chokri, Noémie Lvovsky, Emy Juretzko, Julien Gaspar-Oliveri
Genre(s) : comédie dramatique
Origine : France
Durée : 1h37
Synopsis : Céline attend l'arrivée de son premier enfant. Mais elle n'est pas enceinte. Dans trois mois, c'est Nadia, sa femme, qui donnera naissance à leur fille. Sous le regard de ses amis, de sa mère, et aux yeux de la loi, elle cherche sa place et sa légitimité.
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