Dìdi est le premier long métrage de fiction de l’Américain Sean Wang qui puise dans ses souvenirs pour raconter, avec un regard amusé, l’adolescence d’un gamin asio-descendant aux États-Unis. Bagues aux dents, caméscope au poing, celui que sa famille surnomme Dìdi (petit frère) et ses amis Wang Wang skate sur le bitume et surfe sur la toile pour tracer sa route vers la cour des grands. Prix du public au Festival de Sundance, le film s’approprie ainsi tous les codes du récit d’apprentissage estival tout en évoquant le multiculturalisme et le racisme intériorisé, et en rendant hommage à la génération Y chez qui le rapport aux autres et à soi fut radicalement changé avec l’arrivée des ordinateurs personnels et des réseaux sociaux. Habilement exécuté et interprété (mention spéciale aux actrices jouant la sœur, la mère et la grand-mère de Chris), le film puise son charme dans la tendresse de son récit tout en étant emprunt d’une nostalgie douce-amère face aux maladresses et aux erreurs de jeunesse. – Noémie Bourdiol
Dìdi
Réalisateur(s) : Sean Wang
Acteur(s) : Izaac Wang, Joan Chen, Shirley Chen, Chang Li Hua, Mahaela Park
Genre(s) : comédie, drame
Origine : U.S.A.
Durée : 1h33
Synopsis : Californie, été 2008. A 13 ans, Chris, alias Didi, grandit entre deux mondes. À la maison, on parle chinois, et on respecte les coutumes, sous la surveillance de Chungsing, la mère de famille ; dehors, c'est le royaume de la liberté, entre le skate, les potes et les premiers émois. Pour Chris, cet été sera celui de toutes les expériences, comme pour dire adieu à son enfance.
Choisissez votre séance
