Dragons s’est déjà illustré comme une saga phare de la décennie précé- dente, avec trois films sortis entre 2010 et 2019 ainsi qu’une série de 118 épisodes. Elle fait aujourd’hui partie des œuvres principales des studios Dreamworks, avec entre autres, la plus culte Shrek, mais aussi Mada- gascar ou Kung Fu Panda. Cette adaptation du 1er film de la trilogie en live- action promet, dès les premières images, des dragons fidèles à l’esthé- tique du film d’animation. On retrouve Krokmou, avec son même regard, cette même couleur nocturne, et sa même furie dans le vol. Le réalisateur n’est pas non plus inconnu de l’univers puisqu’il a réalisé l’entièreté de la trilogie, après notamment un début de carrière en tant qu’animateur auprès du créatif Don Bluth et un passage chez Disney où il y signe une œuvre, Lilo & Stitch, qui apporte à l’époque un souffle moderne au studio et dont la réadaptation n’est pas loin dans cette gazette.
Avec Dragons on approche un univers aussi drôle – avec Nick Frost au casting, ça ne risque pas de décevoir ! – que sérieux, où le jeune Harold, mis à part dans un monde de Vikings d’apparence brute, doit prouver son appartenance à cette société. Il en est autant le bouc émissaire, le raté, l’exception, que le rénovateur. Face aux dragons, les grands ennemis de cette société nordique de guerriers durs à cuire, la fine sensibilité d’Harold devient la plus grande des forces, l’amorce d’une métamorphose et le début d’une nouvelle ère. Pour cette première sortie 2025 des studios Dreamworks, annoncée comme le film familial de l’été, on se laisse amplement tenter par la proposition.
– ALEXANDRA CONSTANT