INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE

INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE

INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE

Réalisateur(s) : James Mangold
Acteur(s) : Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen
Genre(s) : Action, Aventure
Origine : USA
Durée : 2h34
Synopsis : 1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l'estimé docteur Jones, professeur d'archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles. Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d'un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d'Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée...

Le moins que l’on puisse dire est qu’Hollywood a de la suite dans les idées. Quarante deux ans après le fameux Aventuriers de l’arche perdue, signé Steven Spielberg, nous retrouvons Harrison Ford avec quelques rides en plus. Et derrière la caméra, un cinéaste particulièrement efficace et protéiforme : James Mangold aussi à l’aise dans le film de super-héros (Wolverine, Logan), le film d’action (Le Mans 66) que le film d’auteur (Walk the Line). James Mangold avait un sacré cahier des charges à respecter : le film d’aventures à rebondissements avec ses décors exotiques, ses scènes d’actions plus spectaculaires les unes que les autres, ses méchants très méchants, ses petites pointes d’humour et bien sûr ses références archéologiques totalement farfelues et invraisemblables qui nous emmènent du côté de la science-fiction et qui permettent au scénario de trouver des passerelles entre le peplum et le film de guerre avec nazis ! Et tout cela, mené tambour battant pendant 2h34. Les nostalgiques se prendront au jeu et les plus jeunes sans doute également. C’est le film de divertissement à voir en famille, ados compris. Harrison Ford, en héros vieillissant mais toujours bondissant, s’en sort très bien. Et on appréciera Mads Mikkelsen qui ne fait pas franchement dans la nuance mais, bien entendu, c’est le rôle qui veut ça. La surprise plutôt sympa vient du personnage d’Helena, une anti-héroïne, aussi cupide que dangereuse. Elle est interprétée avec pas mal d’aplomb par Phoebe Mary Waller-Bridge, actrice mais aussi scénariste et réalisatrice, star des séries télés comiques et musicales qui collectionne les récompenses. C’est la bonne surprise de ce cinquième opus qui remplit allègrement le contrat. ⎥ François Aymé

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