Voilà, vraisemblablement, la clé d’un synopsis qui, sinon, paraît ubuesque : en effet, où est le problème de constater que « l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures » ? Ce serait même plutôt rassurant à en juger par les nouveaux spécimens que cet opus nous réserve, « dont certains sont de véritables aberrations » dixit le producteur du film… Qu’on en juge. Le masosaure : une machine à manger dont la masse musculaire est impressionnante ; le titanosaure : un herbivore (ouf !) massif (ah !) possédant des pattes de la taille d’un séquoia de 6 mètres de haut chacune ; le quetzalcoatlus : un omnivore massif qui est aussi l’une des plus grandes espèces volantes de tous les temps (5 mètres au garrot, tout de même, pour 250 kg !) ; ou encore le spinosaure, aux griffes massives et aux dents acérées comme des rasoirs et dont les nageoires en forme de voile mesurent 1,80 mètres de haut… (Parce que ces bestioles errent aussi dans l’eau…). Il y a aussi, parmi beaucoup d’autres, le distortus Rex : une tentative de croisement entre deux carnivores qui a terriblement mal tourné… Ces géants feraient passer le T-Rex (la star absolue de l’univers Jurassic Park dont aucun épisode ne saurait se passer !) pour un nabot inoffensif…
Menu à découvrir dès vendredi 4 juillet sur grand écran (pour l’exploitant de cinéma aussi, la taille fait la différence – Size does matter ! a-t-on retenu de la saga Godzilla), avec des stars immenses au générique – Scarlett Johansson, Mahershala Ali, dont les noms sont devenus des marques déposées – dans des décors de rêve, puisque « se permettre de capturer la beauté originelle du monde naturel est un leitmotiv à conserver, selon moi » (c’est Spielberg qui le dit !). – Nicolas Milesi

Jurassic World : Renaissance
Réalisateur(s) : Gareth Edwards
Acteur(s) : Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Rupert Friend, Manuel Garcia-Rulfo
Genre(s) : action, aventure
Origine : U.S.A.
Durée : 2h13
Synopsis : Cinq ans après JURASSIC WORLD : LE MONDE D'APRÈS, l'environnement de la planète s'est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans des zones équatoriales isolées, aux conditions proches de celles de leur ère d'origine. Parmi ces créatures terrifiantes, trois spécimens renferment peut-être la clé d'un remède capable de changer le destin de l'humanité.
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