LA BELLE ÉPOQUE

LA BELLE ÉPOQUE

LA BELLE ÉPOQUE

Réalisateur(s) : Nicolas Bedos
Acteur(s) : Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Doria Tillier
Genre(s) : Comédie
Origine : France
Durée : 1h55
Synopsis : Victor, un sexagénaire désabusé, voit sa vie bouleversée le jour où Antoine, un brillant entrepreneur, lui propose une attraction d’un genre nouveau : mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique, cette entreprise propose à ses clients de replonger dans l’époque de leur choix. Victor choisit alors de revivre la semaine la plus marquante de sa vie : celle où, 40 ans plus tôt, il rencontra le grand amour...

Au dernier Festival de Cannes, La Belle époque succédait au Grand Bain dans la case fort attendue : film populaire de qualité, dans l’air du temps, original et savoureux. Le film fait plus que remplir le contrat. Il surprend, charme, amuse. Nicolas Bedos avait déjà fait une belle démonstration de son sens du récit et de la dramaturgie avec l’excellent Monsieur et Madame Adelman. Avec comme atout maîtresse : Dora Tillier. L’actrice illumine La Belle Époque avec son sens de la répartie, son intelligence et sa séduction naturelle. Pas de doute, Nicolas Bedos sait filmer celle qui partage sa vie à la ville. Et elle le lui rend bien. Pour ce qui est du scénario : une idée sympathique qui tient du pitch de marketing. Une société propose à ses clients, moyennant grosses finances, de recréer un moment de leur passé avec décors, costumes et dialogues… comme au cinéma, en fait. Nicolas Bedos nous fait donc le coup du film du film, de la nostalgie des seventies dans laquelle on a, évidemment, très envie de tomber. Et ça marche. Autour de Dora, les acteurs font le job, de Guillaume Canet à Daniel Auteuil en passant par Fanny Ardant, Pierre Arditi et Denis Podalydès. Mais ce sont surtout les dialogues, le comique de situation, les rebondissements, les variations sur la vie de couple qui font mouche. On ne sait pas trop où cette histoire improbable nous emmène mais qu’importe. Nous avons compris qu’avec Nicolas Bedos la mélancolie du temps qui passe restait une source inépuisable de comédie touchante et que le plaisir de jouer et de séduire demeurait le meilleur des antidotes. ⎥ François Aymé

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