LA BELLE PROMISE

LA BELLE PROMISE

LA BELLE PROMISE

Réalisateur(s) : SUHA ARRAF
Acteur(s) : MARIA ZREIK, CHERIEN DABIS, NISREEN FAOUR, ULA TABARI...
Genre(s) : Tchékhov à Ramallah
Origine : PALESTINE
Durée :
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Synopsis : En Palestine, trois sœurs issues de l’aristocratie chrétienne ont perdu leur terre et leur statut social après la guerre des Six Jours avec Israël (1967). Incapables de faire face à leur nouvelle réalité, elles s’isolent du reste du monde en s’enfermant dans leur villa pour se raccrocher à leur vie passée. L’arrivée de leur jeune nièce, Badia, ne tarde pas à bousculer leur routine…

Suha Arraf a été scénariste de deux des très beaux films d’Eran Riklis, La Fiancée syrienne et Les Citronniers. Pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, elle aborde un aspect de la vie palestinienne rarement évoqué dans le cinéma : ici pas d’images de l’occupation ou des combattants, pas de mur ou de postes-frontières comme dans Intervention divine d’Eli Suleiman. Le conflit n’est pourtant pas absent mais il est évoqué en creux – un blessé qui demande de l’aide, un portrait de résistant tué affiché sur les murs de la ville, des bruits de tirs lointains – comme repoussé au delà des limites de la Villa Touma, où tout est étrangement silencieux. Cette maison bourgeoise, dans laquelle les trois soeurs vivent comme barricadées derrière une grille cadenassée et des murs épais, est le refuge nostalgique de tous leurs rêves enfuis et de leurs rancoeurs. Mais le rituel immuable des repas et des échanges minimalistes va être peu à peu bouleversé par l’irruption d’une jeune fille, issu du mariage de leur frère avec une musulmane, ce qui leur a valu d’être reniés par la famille. Confrontation de culture de classe et de génération. Badia essaie de se conformer à ce qu’on attend d’elle – le piano plutôt que la batterie, les bonnes manières, les tenues désuètes – mais la vie va reprendre le dessus, pour son malheur… Après son passage, l’ordre de la Villa Touma ne sera plus maintenu qu’en apparence. Quatre interprètes magistrales pour de magnifiques portraits de femmes, dans un univers qu’on n’imaginait pas. – Michèle Hédin

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