Voilà un film qui, dès les premières minutes, vous saisit. Magnus von Horn nous plonge dans un film d’époque au noir et blanc somptueux (dans la lignée de celui de Cold War de Pawel Pawlikowski). Il installe une atmosphère sombre à la Charles Dickens dans un Copenhague rarement vu à l’écran. Le cinéaste suédois s’est inspiré d’un fait divers qui a marqué le Danemark du début du XXe siècle. Le récit a des allures de roman naturaliste mais à la manière d’aujourd’hui. La mécanique du récit déploie la cascade de situations où la vulnérabilité des femmes de condition modeste est mise à rude épreuve. Cette mécanique va, de scène en scène, tranquillement mais irrémédiablement. Une narration éprouvante pour le personnage mais qui étreindra, dans le même temps, chaque spectateur. Outre la sublime photographie, le film qui a eu les honneurs de la compétition en sélection officielle au dernier Festival de Cannes, est porté par une interprétation magistrale et impressionnante pour les deux rôles féminins principaux de Victoria Carmen Sonne et Trine Dyrholm (révélée par Thomas Vintenberg dans Festen). Un drame social historique féministe qui marquera fortement les esprits. – François Aymé

La Jeune femme à l’aiguille
Réalisateur(s) : Magnus von Horn
Acteur(s) : Victoria Carmen Sonne, Trine Dyrholm, Besir Zeciri, Joachim Fjelstrup, Tessa Hoder
Genre(s) : drame, Historique
Origine : Danemark, Pologne, Suède
Durée : 2h2
Synopsis : Copenhague, 1918. Karoline, une jeune ouvrière, lutte pour survivre Alors qu'elle tombe enceinte, elle rencontre Dagmar, une femme charismatique qui dirige une agence d'adoption clandestine. Un lien fort se crée entre les deux femmes et Karoline accepte un rôle de nourrice à ses côtés.
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Date : Dimanche 27 Avril
Heure : 20:30
Version : VO
Salle : Salle 3
Séance non réservable en ligne




