François Civil) et Amal de Jawad Rhalib (avec Lubna Azabal), La Salle des profs est un nouvel exemple de ce qui semble préoccuper de plus en plus de cinéastes, à savoir ce qui se joue de crucial entre les élèves et leurs professeurs au sein de l’école aujourd’hui. À une actualité tragique, répondent des films de plus en plus alarmants. Cadré au cordeau et aussi haletant qu’un thriller, La Salle des profs avait captivé les spectateurs de l’avant-première surprise en septembre dernier. Arrimé à la volonté sans faille du personnage de la jeune professeure (impressionnante Leonie Benesch !) bien décidée à éclaircir la situation, le récit se fait de plus en plus aigu sur la question centrale de la vérité : comment on la cherche, est-ce qu’on la trouve, est-ce qu’on y croit… Circonscrit à l’établissement que la caméra ne quittera jamais, peuplé de personnages quasi-réduits à leur fonction sociétale, le film vire au précipité in vitro de questionnements irréductibles. Une œuvre aussi inconfortable que fascinante. ⎥ Nicolas Milesi
La Salle des profs
Réalisateur(s) : İlker Çatak
Acteur(s) : Leonie Benesch, Michael Klammer, Rafael Stachowiak
Genre(s) : Drame
Origine : Allemagne
Durée : 1h39
Synopsis : Alors qu'une série de vols a lieu en salle des profs, Carla Nowak mène l'enquête dans le collège où elle enseigne. Très vite, tout l'établissement est ébranlé par ses découvertes.