La Trilogie d’Oslo : Rêves

La Trilogie d’Oslo : Rêves

La Trilogie d’Oslo : Rêves

Réalisateur(s) : Dag Johan Haugerud
Acteur(s) : Ella Øverbye, Ane Dahl Torp, Selome Emnetu, Ingrid Unnur Giæver, Silje Breivik
Genre(s) : drame
Origine : Norvège
Durée : 1h50
Synopsis : Johanne tombe amoureuse pour la première fois de sa vie, de sa professeure. Elle relate ses émotions dans un carnet. Quand sa mère et sa grand-mère lisent ses mots, elles sont d'abord choquées par leur contenu intime mais voient vite le potentiel littéraire. Tandis qu'elles s'interrogent, entre fierté et jalousie, sur l'opportunité de publier le texte, Johanne se démène entre la réalité et le romanesque de son histoire...

Rêves est le premier volet de La Trilogie d’Oslo, pensée comme une variation autour du sentiment amoureux que l’on vous propose de découvrir au Jean-Eustache tout au long du mois de juillet. Ces trois facettes de l’amour et du désir peuvent se regarder indépendamment et dans n’importe quel ordre.
Rêves est une exploration délicate du sentiment amoureux à l’adolescence, le réalisateur norvégien Dag Johan Haugerud signe un film tout en retenue, en silences et en regards. Johanne, jeune lycéenne solitaire, tombe amoureuse de sa professeure de français. Ce simple point de départ se transforme peu à peu en une introspection vertigineuse, portée par l’interprétation bouleversante d’Ella Øverbye. Elle nous rappelle tendrement Suzanne d’À nos amours de Maurice Pialat : un cœur à vif, à la fois lucide et incapable de renoncer à l’élan amoureux. Mais ici, tout est intériorisé. Dag Johan Haugerud filme le trouble adolescent sans voyeurisme ni psychologie appuyée. Il capte l’émotion de la jeune femme dans ses flottements, ses fantasmes et ses rêveries. Il observe ses personnages au microscope car Rêves est aussi un film de transmission. Quand la mère et la grand-mère découvrent les confidences écrites de Johanne, un subtil jeu de miroirs se met en place. Elles remettent en question leurs propres expériences et opinions sur le désir et l’émancipation. La mise en scène dépouillée et sa photographie douce accompagnent cet éveil amoureux. Il semblerait que que Dag Johan Haugerud s’impose comme l’un des portraitistes de l’intime du cinéma contemporain. Un film sensible et précieux. – Alix Daul

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Date : Vendredi 18 Juillet
Heure : 21:00
Version : VO
Salle : Salle 2
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Date : Samedi 19 Juillet
Heure : 16:00
Version : VO
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Date : Dimanche 20 Juillet
Heure : 16:00
Version : VO
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Date : Lundi 21 Juillet
Heure : 16:40
Version : VO
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Date : Mardi 22 Juillet
Heure : 18:50
Version : VO
Salle : Salle 4
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