La Vie de ma mère est un film qui fait du bien, les professionnels du cinéma parlent (en bon français) de feel good movie. Un trentenaire fleuriste qui doit s’occuper de sa mère volcanique échappée de son hôpital. Comment faire face aux comportements fantasques, imprévisibles et incontrôlables d’une maman ? Julien Carpentier brosse avec générosité une comédie pour mieux vivre avec les excès des autres, mieux écouter ceux qui ne suivent pas les conventions à la lettre. William Lebghil (le jeune trentenaire donc) est en train de trouver sa place dans le cinéma français : un visage familier sympathique rempli de bonne volonté mais qui peut se révéler maladroit. Quand à Agnès Jaoui, on sent bien à quel point elle avait envie de se lâcher, de se faire la malle, de danser, de fumer. Le rôle lui va comme un gant. Julien Carpentier fait souffler un petit air de liberté et de bienveillance entre ses personnages. Petit à petit, scène après scène, on entre, d’abord décontenancé, dans cette relation mère-fils inversée et puis le cinéaste finit par nous embarquer avec lui dans des paysages du Sud Ouest. aussi beaux que familiers. ⎥ François Aymé

La Vie de ma mère
Réalisateur(s) : Julien Carpentier
Acteur(s) : Agnès Jaoui, William Lebghil, Salif Cissé
Genre(s) : Comédie dramatique
Origine : France
Durée : 1h43
Synopsis : Pierre, 33 ans, fleuriste à succès, voit sa vie basculer lorsque sa mère, Judith, fantasque et excessive, débarque dans sa vie après deux ans sans se voir. Pierre n’a qu’une idée, reprendre le cours normal de sa vie, mais rien ne se passe comme prévu. Leurs retrouvailles, aussi inattendues qu’explosives, vont transformer Pierre et Judith à jamais.