Le Comte de Monte-Cristo

Le Comte de Monte-Cristo

Le Comte de Monte-Cristo

Réalisateur(s) : Alexandre De La Patellière, Matthieu Delaporte
Acteur(s) : Pierre Niney, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier
Genre(s) : Aventure, Historique
Origine : France
Durée : 2h53
Synopsis : Victime d’un complot, le jeune Edmond Dantès est arrêté le jour de son mariage pour un crime qu’il n’a pas commis. Après quatorze ans de détention au château d’If, il parvient à s’évader. Devenu immensément riche, il revient sous l’identité du comte de Monte-Cristo pour se venger des trois hommes qui l’ont trahi.

« Après Les Trois Mousquetaires, qu’ils avaient adapté l’an dernier pour Martin Bourboulon, les scénaristes stars Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière récidivent dans la relecture des grands classiques d’Alexandre Dumas avec Le Comte de Monte-Cristo, dont ils signent également la mise en scène. […] Du côté du scénario, les auteurs du Prénom ont plutôt assuré : ils ont retenu du feuilletoniste Dumas son art du cliffhanger avant la lettre, pour retricoter son récit de conspiration et de vengeance au temps de la Restauration à la manière d’une série à suspense très accrocheuse, sans temps mort ou presque pendant trois heures. Le roman est si foisonnant que tout travail d’adaptation cinématographique implique de trancher dans le vif. Comme souvent, c’est la partie « statique » de l’histoire, dans les cellules du château d’If, qui trinque (dommage pour l’immense Pierfrancesco Favino, sous-utilisé en abbé Faria) au profit du plan machiavélique élaboré par Edmond Dantès après son évasion pour se venger de ses bourreaux. […] Pierre Niney, bien que trop jeune pour incarner un homme au corps et à l’âme brisés par quatorze années de réclusion dans un cul-de-basse-fosse, se sort avec les honneurs de l’écrasant rôle-titre, avec une dureté dans le regard qu’on lui avait rarement vu. Laurent Lafitte (le procureur Villefort), Bastien Bouillon (le général de Morcef) et, surtout, Patrick Mille (réjouissant de cynisme en banquier Danglars) sont très à l’aise dans leurs costumes de méchants. Mais c’est aux actrices que cette superproduction souvent trop formatée doit ses plus beaux moments. Grâce à Anaïs Demoustier (Mercédès), la séquence des retrouvailles entre Edmond Dantès et son amour de jeunesse est poignante. Et Anamaria Vartolomei (Haydée) […] crève l’écran à chacune de ses apparitions. » ⎥ Télérama

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