Le dernier jour d’Yitzhak Rabin

Le dernier jour d’Yitzhak Rabin

Le dernier jour d’Yitzhak Rabin

Réalisateur(s) : Amos Gitaï
Acteur(s) : Ischac Hiskiya, Pini Mitelman, Tomer Sisley...
Genre(s) : FILM D’HSITOIRE
Origine : Israël, France
Durée : 1h59
Synopsis : 4 novembre 1995. Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, l’homme des accords d’Oslo et Prix Nobel de la paix, est assassiné sur la place des Rois d’Israël à Tel Aviv après un long discours contre la violence et pour la paix. Son assassin : un étudiant juif religieux d’extrême droite. Vingt ans après, le cinéaste Amos Gitaï revient sur cet événement traumatisant avec un nouvel éclairage. Replaçant l’assassinat dans son contexte politique et sociétal, Le dernier jour d’Yitzhak Rabin mêle reconstitutions fictives et images d’archives afin d’offrir un véritable thriller politique.

NOTE D’INTENTION DU CINÉASTE : La difficulté de ce film a été de trouver le bon équilibre entre reconstitution et images d’archives. Nous avons décidé d’inclure des extraits de discours télévisés. Leur force est telle qu’il n’était ni souhaitable ni nécessaire de les recréer. Nous avons aussi inclus des extraits des entretiens que nous avions enregistrés pendant nos recherches pour le film, notamment celui avec Shimon Peres (qui était ministre des Affaires étrangères sous Rabin) et celui avec Leah, la femme de Rabin. Nous avons visionné des archives vidéos en nous demandant comment les transposer dans une forme cinématographique. Nous avons tourné la reconstitution de l’assassinat sur la place même où Rabin a été abattu. Le montage et le travail de Yuval Orr, Tahel Sofer et Isabelle Ingold a été plus long que d’habitude, justement à cause de l’insertion de toutes ces images d’archive. Mon but n’était pas de créer un culte autour de la personnalité de Rabin, ni de le remplacer par un acteur. Rabin avait une réelle aura et j’ai pensé qu’il serait intéressant de construire le film autour de son absence, comme autour d’un trou noir. Il n’est pas présent physiquement dans le film. Ceci étant dit, j’ai également refusé de me concentrer sur l’assassin. En Israël aujourd’hui, nous sommes quotidiennement confrontés à la violence. Je ne pense pas qu’il soit bon d’ériger l’Histoire en mythe. Je préfère mettre en évidence les éléments qui ont mené à l’assassinat de Yitzhak Rabin, et à l’anéantissement de tout l’espoir de paix. J’ai choisi d’en dire peu pour, je l’espère, promouvoir un avenir meilleur. – AMOS GITAÏ

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