« La poésie, conserver la poésie ! » C’est ce qui semble ressortir du cahier des charges pour la création du Petit Prince de Mark Osborne, « habitué » de l’animation, déjà réalisateur du premier Bob l’Eponge et de Kung Fu Panda. Dans une interview accordé à Allociné, celui-ci déclarait aussi vouloir adapter l’universalité du conte aérien au cinéma d’aujourd’hui. C’est désormais chose faite par un film épousant à la fois l’esthétique standard du cinéma d’animation hollywoodien mais mêlant, histoire dans l’histoire, une stop motion poétiquement intacte et réussie. Une œuvre personnelle et mélancolique, qui sonne juste pour peu que l’on ouvre sa propre perception de l’œuvre originale. Le réalisateur se permet même d’aller plus loin, repoussant avec hésitation mais repoussant quand même, le carcan des superproductions Disney ou Dreamworks, trop souvent bordés par un scénario classique et des personnages inconsistants. Équipé de son budget de 60 millions de dollars et illuminé par l’histoire d’origine, Le Petit Prince de Mark Osborne est à regarder avec attention et reste une petite étoile à conserver dans un coin de tête. ⎥ billy f.
Le Petit Prince
Réalisateur(s) : MARK OSBORNE
Acteur(s) : Les voix d'André Dussolier, Florence Foresti, Vincent Cassel...
Genre(s) : Une histoire dans l’histoire
Origine : France
Durée : 0h1
Synopsis : C’est l’histoire d’une histoire.
C’est l’histoire d’une petite fille, intrépide et curieuse, qui vit dans un monde d’adultes.
C’est l’histoire d’un aviateur, excentrique et facétieux, qui n’a jamais vraiment grandi.
C’est l’histoire du Petit Prince qui va les réunir dans une aventure extraordinaire.