LE RUISSEAU, LE PRÉ VERT ET LE DOUX VISAGE

LE RUISSEAU, LE PRÉ VERT ET LE DOUX VISAGE

LE RUISSEAU, LE PRÉ VERT ET LE DOUX VISAGE

Réalisateur(s) : Yousry Nasrallah
Acteur(s) : Laila Eloui, Mena Shalaby, Bassem Samra
Genre(s) : Drame, comédie
Origine : Egypte
Durée : 1h51
Synopsis : Yehia est chef cuisinier. Avec son fils Refaat, passionné de recettes et de saveurs, et son cadet Galal, coureur de jupons, ils préparent des banquets pour des cérémonies de fête. Lors d’un mariage paysan orchestré par Yehia et ses fils, au cours duquel se dévoileront des amours secrètes, un homme d'affaires de la région et sa riche épouse proposent de racheter leur commerce. ‎Devant le refus de Yehia, la proposition tourne à la menace...

Un peuple qui ne sait pas jouir, aimer la beauté et baiser n’est pas un peuple ». Et Nasrallah
d’ajouter : « Le film est un hymne au plaisir ». Et à l’amour en liberté. Les jeux de séduction, gagnent tous les personnages, embarquant le spectateur dans un labyrinthe de solidarités amoureuses. Les femmes y restent maîtresses de leur corps. Elles en jouent avec une sensualité et un humour tout « féministe ». De la pulpeuse danseuse du ventre à l’épouse frustrée libidineuse, le plaisir d’être au monde s’affirme plus fort que la mort. Une mort à l’affût, qui rôde à l’ombre du pouvoir corrompu. Dans un contexte politique sombre, l’auteur donne, avec toute l’humaine tendresse de sa caméra, le premier et le dernier mot à la joie de vivre. D’où le déluge de couleurs sursaturées, les paillettes, l’agitation permanente et quasi burlesque des personnages, le côté comédie musicale et l’ambiance Bollywood. Pour ainsi donner existence à son idée de Peuple. En quoi ce film est un geste politique corrosif. ⎥PROGRÈS TRAVÉ

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