Dans un noir et blanc qui le caractérise, Philippe Garrel dépeint une nouvelle fois sa vision d’une jeunesse amoureuse, ici incarnée par un saisissant quatuor d’acteurs et notamment le jeune premier Logan Antuofermo. Le Sel des Larmes s’articule autour de trois histoires d’amour de Luc qui deviendra tour à tour amant doux, petit ami inattentif, ex lâche et égoïste… Au fil de ces romances, on se découvre, se retrouve, se questionne, tandis que Luc traverse ses aventures amoureuses sans jamais réellement saisir l’instant vécu comme le film nous le fait ressentir. On retiendra aussi la relation père-fils passionnelle et tendre qui noue les deux personnages. Luc se rend à Paris dans le but de dépasser les traces de son père menuisier (l’intemporel André Wilms, tout en affection et en sensibilité) en étudiant à la prestigieuse école Boulle. Une œuvre douce, langoureuse, ponctuée par de magnifiques scènes d’amour et d’une danse inoubliable au son de « Fleur de ma ville » de Téléphone. Prenez donc « Le dernier train, toujours le même, pour ce pays en noir et blanc où on n’se fait plus de mauvais sang. » ⎥ Louis Beauvié
LE SEL DES LARMES
Réalisateur(s) : Philippe Garrel
Acteur(s) : Logann Antuofermo, Oulaya Amamra, André Wilms
Genre(s) : Drame
Origine : France
Durée : 1h40
Synopsis : Les premières conquêtes féminines d’un jeune homme et la passion qu’il a pour son père. C’est l’histoire d’un jeune provincial, Luc qui monte à Paris pour passer le concours d’entrée à l’école Boulle. Dans la rue, Il y rencontre Djemila avec qui il vit une aventure. De retour chez son père, le jeune homme retrouve sa petite amie Geneviève alors que Djemila nourrit l’espoir de le revoir. Quand Luc est reçu à l’école Boulle, il s’en va pour Paris abandonnant derrière lui sa petite amie et l’enfant qu’elle porte…