MON COUSIN

MON COUSIN

MON COUSIN

Réalisateur(s) : Jan Kounen
Acteur(s) : Vincent Lindon, François Damiens, Pascale Arbillot
Genre(s) : Comédie
Origine : France
Durée : 1h40
Synopsis : Pierre est le PDG accompli d’un grand groupe familial. Sur le point de signer l’affaire du siècle, il doit régler une dernière formalité : la signature de son cousin Adrien qui détient 50% de sa société. Ce doux rêveur idéaliste qui enchaine gaffes et maladresses est tellement heureux de retrouver Pierre, qu’il veut passer du temps avec lui et retarder la signature. Pierre n’a donc pas le choix que d’embarquer son cousin avec lui dans un voyage d’affaire plus que mouvementé où sa patience sera mise à rude épreuve.

Note d’intention du cinéaste : « Vincent Lindon est à l’origine du projet. Après dix ans de films sociétaux et de rôles graves, il avait envie d’un personnage exubérant dans une comédie. Il est allé voir Richard Grandpierre (le producteur) et avec Fabrice Roger-Lacan (le scénariste) , ils ont réfléchi à un scénario. Vincent, qui ne fait jamais les choses à moitié, s’est investi à 100 % dans l’histoire. Il a participé à l’écriture du scénario et à celle des dialogues, et pas seulement pour son propre rôle. Son implication dans le film et surtout sa présence au casting ont été pour beaucoup dans ma décision de participer au projet. J’avais très envie de le voir s’énerver dans un personnage de grand bourgeois survolté. […] Mon cousin est dans le droit fil de La Grande Vadrouille et de L’Emmerdeur. C’est comme si on me donnait un passe pour accéder à un lieu sacré du cinéma hexagonal ! Réaliser le film devient pour moi un défi. Un défi qui est double : même s’il y avait de l’humour dans mes films précédents, j’aborde pour la première fois la comédie. […] En tant que spectateur, j’aime les comédies françaises ! Une grande partie de celles qui vont des années 60 à 80 ont été et sont encore pour moi des références. En plus de leur drôlerie, il y a, en elles, des choses qui m’intéressent. J’aime la poésie de celles de Broca, l’ironie sympathique, douce, et parfois un peu noire de celles d’Yves Robert, le réalisme tendre de celles de Molinaro, la folie de celles d’Oury, et même aussi, l’efficacité, si chirurgicale, de celles de Veber. Avant de tourner Mon cousin, j’en ai revu beaucoup dont certaines avaient enchanté mon enfance et mon adolescence, d’Un éléphant ça trompe énormément au Magnifique. » ⎥ Jan Kounen

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