PARVANA

PARVANA

Réalisateur(s) : Nora Twomey
Acteur(s) : Animation
Genre(s) : Animation - Dès 9 ans
Origine : Afghanistan
Durée :
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Synopsis : En Afghanistan, sous le régime taliban, Parvana, onze ans, grandit à Kaboul ravagé par la guerre. Elle aime écouter les histoires que lui raconte son père, lecteur et écrivain public. Mais un jour, il est arrêté et la vie de Parvana bascule à jamais. Car sans être accompagnée d’un homme, on ne peut plus travailler, ramener de l'argent ni même acheter de la nourriture. Parvana décide alors de se couper les cheveux et de se travestir en garçon afin de venir en aide à sa famille. Risquant à tout moment d'être démasquée, elle reste déterminée à trouver un moyen de sauver son père. Parvana est un conte merveilleux sur l'émancipation des femmes et l'imagination face à l'oppression.

Parvana est un petit tour de force, une belle dé- monstration et surtout un film excellent. À l’ins- tar du fameux Wadjda, film saoudien consacré à une petite fille qui souhaite s’acheter un vélo (film qui avait tant marqué les esprits), Parvana nous propose de partager le quotidien d’une petite afghane qui se déguise en garçon pour travailler. Histoire bien connue, ici traitée avec délicatesse : à la fois par l’animation, fluide, qui réussit à nous plonger dans les habitats, les rues, les paysages d’Afghanistan mais égale- ment par le scénario, aussi épuré que solide. L’auteur parvient à nous faire ressentir et com- prendre l’intolérance que subit Parvana, sans pour autant être dans la complaisance violente. On est profondément touché par cette histoire. On pense bien entendu à Valse avec Bachir ou bien à Persépolis, même si le propos ici est moins «adulte » et raconté « à hauteur d’enfant ». Comme ces deux titres, Parvana montre avec éclat à quel point le cinéma d’animation peut être l’un des meilleurs moyens pour dénoncer précisément les exactions que peuvent subir les jeunes filles dans les pays dominés par l’extrêmisme religieux. Le film sera à l’affiche tout l’été. À voir entre adultes ou avec enfants. ⎥ François Aymé

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