PENTAGON PAPERS

PENTAGON PAPERS

PENTAGON PAPERS

Réalisateur(s) : Steven Spielberg
Acteur(s) : Meryl Streep, Tom Hanks, Alison Brie
Genre(s) : Drame
Origine : USA
Durée : 1h55
Synopsis : Première femme directrice de la publication d’un grand journal américain, le Washington Post, Katharine Graham (Meryl Streep) s'associe à son rédacteur en chef Ben Bradlee (Tom Hanks) pour dévoiler un scandale d'État monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène ses propres investigations. Ces révélations concernent les manœuvres de quatre présidents américains, sur une trentaine d'années, destinées à étouffer des affaires très sensibles… Au péril de leur carrière et de leur liberté, Katharine et Ben vont devoir surmonter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour des secrets longtemps enfouis…

« L’énergie qui se dégage de ce film, tourné caméra au poing, est proprement dingue. On en sort avec l’impression que la projection a duré 20 minutes. Spielberg est le roi du mouvement de caméra motivé. Ainsi, même lorsqu’il laisse durer les plans, la mobilité de la caméra, épousant toujours la façon dont les acteurs circulent au sein du décor, rend le film plus vivant que jamais. Et ce n’est pas pour autant que Spielberg en oublie de composer ses cadres. L’énergie est celle d’un reportage de guerre mais la mise en scène exploite les magnifiques décors, qu’il s’agisse des bureaux du journal ou des luxueuses demeures, afin de créer des oppositions, des espaces clos ou des lignes de fuite angoissantes. Si la performance inattendue de Meryl Streep, toute en vulnérabilité et hésitation, ne suffisait pas, Spielberg ne cesse de l’oppresser en plaçant plusieurs acteurs masculins dans le cadre avec soin, soulignant son effacement délibéré. Ce que l’histoire vraie offre de magnifique au récit, ce n’est pas juste la confluence entre un combat contre le gouvernement et l’histoire d’une femme qui prend conscience de sa force, c’est la réalisation qu’il s’agit dans les deux cas d’un seul et même problème : la censure de la parole. Celle, au grand jour bien que drapée derrière un patriotisme faux-cul, de la presse et celle, insidieuse parce que systémique, des femmes. » « L’énergie qui se dégage de ce film, tourné caméra au poing, est proprement dingue. On en sort avec l’impression que la projection a duré 20 minutes. Spielberg est le roi du mouvement de caméra motivé. Ainsi, même lorsqu’il laisse durer les plans, la mobilité de la caméra, épousant toujours la façon dont les acteurs circulent au sein du décor, rend le film plus vivant que jamais. Et ce n’est pas pour autant que Spielberg en oublie de composer ses cadres. L’énergie est celle d’un reportage de guerre mais la mise en scène exploite les magnifiques décors, qu’il s’agisse des bureaux du journal ou des luxueuses demeures, afin de créer des oppositions, des espaces clos ou des lignes de fuite angoissantes. Si la performance inattendue de Meryl Streep, toute en vulnérabilité et hésitation, ne suffisait pas, Spielberg ne cesse de l’oppresser en plaçant plusieurs acteurs masculins dans le cadre avec soin, soulignant son effacement délibéré. Ce que l’histoire vraie offre de magnifique au récit, ce n’est pas juste la confluence entre un combat contre le gouvernement et l’histoire d’une femme qui prend conscience de sa force, c’est la réalisation qu’il s’agit dans les deux cas d’un seul et même problème : la censure de la parole. Celle, au grand jour bien que drapée derrière un patriotisme faux-cul, de la presse et celle, insidieuse parce que systémique, des femmes. » — Filmdeculte.com

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