Fils de Russ Meyer et de Federico Fellini, John Waters, surnommé le pape du mauvais goût, est le poil à gratter d’un cinéma américain trop lisse, capable du meilleur comme du rire. Après Pink Flamingos et avant Hairspray, Polyester met le feu à l’idéologie conservatrice américaine en en retournant toutes les conventions pour faire du cercle familial le territoire idéal de la pure perversion : nymphomanie, fétichisme, adultère, obsession pornographique, alcoolisme, délinquance, violence grotesque. Et bien sûr, le corps hors normes de Divine, l’ébouriffante desperate housewife, héroïne du film, qui fut l’égérie de Waters et la première star travestie de l’histoire du cinéma américain.

Polyester
Réalisateur(s) : John Waters
Acteur(s) : Divine et Tab Hunter…
Genre(s) : Culte et déjanté
Origine : USA
Durée : 1h26
Synopsis : Les aventures de Francine, brave chrétienne de la middle class américaine, victime d’une famille peu reluisante. Autour d’elle, un mari directeur de cinéma porno, des enfants débridés, une mère kleptomane et un séducteur sans scrupule tournent comme des mouches…