TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION

TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION

TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION

Réalisateur(s) : Judith Davis
Acteur(s) : Judith Davis, Claire Dumas, Malik Zidi, Mireille Perrier, Mélanie Bestel, Nadir Legrand, Simon Bakhouche
Genre(s) : Drame
Origine : France
Durée : 1h26
Synopsis : Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est…Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Issue d’une famille de militants, sa sœur a choisi le monde de l’entreprise et sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne. Mais son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, lui, est resté debout. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre.

Réalisatrice en colère, Judith Davis se met en scène dans Tout ce qu’il me reste de la révolution où elle s’attaque avec humour à un monde qui semble avoir perdu tout idéal. Aucun hasard si le personnage qu’elle interprète, Angèle, est urbaniste. Il y a une volonté d’ancrer l’engagement et le questionnement poli- tique dans le quotidien, dans le partage d’un espace public, ici parisien. Et surtout cette bonne idée d’intégrer de vrais débats dans le paysage de la comédie. Parfois proche d’une mise en scène théâtrale, l’autre atout de ce film réjouissant est la qualité de ses interprètes. L’irruption de Mireille Perrier, icône des années 80 et visage du cinéma français, donne au film un ton tout autant poétique que politique. – Victor Courgeon

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