Trois souvenirs de ma jeunesse

Trois souvenirs de ma jeunesse

Trois souvenirs de ma jeunesse

Réalisateur(s) : ARNAUD DESPLECHIN
Acteur(s) : Mathieu Amalric, Quentin Dolmaire, Lou Roy Lecollinet …
Genre(s) : une actrice est née (Lou Roy Lecollinet)
Origine : France
Durée : 2h0
Synopsis : Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient…De son enfance à Roubaix, de ses parents, de son voyage en URSS, de ses études à Paris. Mais il se souvient surtout d’Esther, le cœur de sa vie.

Après Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), Esther Kahn ou encore Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des plaines), Arnaud Desplechin est de retour au Festival de Cannes. Il retrouve ici une veine intimiste et romantique, dans la tradition du cinéma français, avec une mise en scène centrée sur les face à face dialogués et portée par le jeu des acteurs. Le titre annonce un triptyque. Ce ne sera pas tout à fait le cas, puisque s’il y a bien trois parties, elles sont volontairement très inégales. Le film est en fait une habile et agréable réflexion sur la construction de l’individu, sur le poids du souvenir et du passé, tant du côté des engagements politiques, professionnels que des relations familiales et amoureuses. Mais le cœur de l’œuvre, c’est bien entendu la relation incandescente, passionnée et douloureuse entre Paul, à 19 ans, joué par Quentin Dolmaire, et Esther, 17 ans, interprétée avec grâce par Lou Roy Lecollinet.
Arnaud Desplechin a su à la fois choisir et diriger ces deux révélations, qui jouent avec autant de fraicheur que de tempérament, qui savent mêler astucieusement le littéraire et le naturel. Tout le charme réel du film est dans leurs regards, leurs défis, leurs provocations, leurs échanges épistolaires. Arnaud Despleschin nous rappelle que les histoires d’amour adolescentes avaient une autre saveur avant les SMS et les téléphones portables. Il sait donner de l’ampleur et du souffle à cette histoire d’amour. – françois aymé

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