Irène, la jeune fille du titre, incarne l’énergie et la liberté de ses 19 ans. Semblant étrangère à toute forme de gravité, la tête tout entière tournée vers un avenir dessiné par ses rêves, elle rayonne sous les traits de la jeune Rebecca Marder, brillante comédienne venue de la Comédie Française. Raconter l’histoire de cette jeune fille a fini par devenir vital pour Sandrine Kiberlain, qui a pris le temps de laisser advenir ce récit puisé dans son histoire familiale pour signer ses premiers pas comme réalisatrice. Elle a d’abord voulu filmer l’élan d’un âge où tout commence, ce moment de la vie où tout est événement et promesse. Un élan qui tente de prendre corps à l’intérieur d’un arrière-plan rarement approché de cette façon-là, celui de l’Occupation, que Sandrine Kiberlain laisse s’installer très subtilement comme s’il devenait peu à peu impossible de le tenir à distance. Un orage sourd, qui traduit la marche de la tragédie et permet de rendre tangibles, grâce au cinéma, les vies et les réalités humaines derrière les chiffres et les faits de l’Histoire. ⎥ Audrey Pailhès

UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN
Réalisateur(s) : Sandrine Kiberlain
Acteur(s) : Rebecca Marder, André Marcon, Anthony Bajon
Genre(s) : Drame
Origine : France
Durée : 1h38
Synopsis : Irène, jeune fille juive, vit l’élan de ses 19 ans à Paris, l’été 1942. Sa famille la regarde découvrir le monde, ses amitiés, son nouvel amour, sa passion du théâtre… Irène veut devenir actrice et ses journées s’enchaînent dans l’insouciance de sa jeunesse.