Pépite de festival, récompensée par le Prix du public à la Roche-sur-Yon et le Grand Prix du Jury au Festival du Film Indépendant de Bordeaux, le premier long de Thomas Salvador, dont les courts-métrages réalisés sur ces quinze dernières années ont littéralement fait le tour du monde, serait notre premier vrai film de super-héros français. Ainsi Vincent, homme solitaire passant le plus clair de son temps à nager dans les lacs et rivières, est en fait un surhomme dont la puissance, l’instinct et l’énergie décuplent au contact de l’eau. Un superpouvoir aussi grisant que contraignant que Thomas Salvador transforme en motif poétique et humoristique dans une production à petit budget où les codes traditionnels du film de super-héros sont respectés mais également détournés, remodelés afin de s’inscrire dans un environnement peu habitué à recevoir une telle démonstration de force. Le film, foncièrement attachant est un hommage croisé à une production hollywoodienne spectaculaire (cherchez les clins d’œil), à un univers tatiesque pour son lyrisme toute en humilité et se démarque de ses inspirations par sa tonalité, fraîche et générationnelle… Kevin Dutot
Vincent n’a pas d’écailles
Réalisateur(s) : Thomas Salvador
Acteur(s) : Thomas Salvador, Vimala Pons…
Genre(s) : Superman rencontre Tati
Origine : France
Durée : 1h18
Synopsis : Vincent a un pouvoir extraordinaire : sa force et ses réflexes décuplent au contact de l’eau. Pour vivre pleinement ce don, il s’installe dans une région riche en lacs et rivières, et suffisamment isolée pour préserver sa tranquillité. Lors d’une escapade aquatique, il est surpris par Lucie dont il tombe amoureux.