When the Light Breaks

When the Light Breaks

When the Light Breaks

Réalisateur(s) : Rúnar Rúnarsson
Acteur(s) : Elín Hall, Mikael Kaaber, Katla Njálsdóttir, Baldur Einarsson, Gunnar Hrafn Kristjánsson
Genre(s) : drame
Origine : Islande, Pays-Bas, Croatie, France
Durée : 1h22
Synopsis : Le jour se lève sur une longue journée d'été en Islande. D'un coucher de soleil à l'autre, Una une jeune étudiante en art, rencontre l'amour, l'amitié, le chagrin et la beauté.

Reykjavík, à la fin de l’année universitaire. Una, étudiante en art conceptuel et Diddi, son camarade de classe et amant, savourent les premiers instants de l’été, leur offrant la promesse d’un nouveau chapitre à vivre. Mais, dans la quiétude nordique dont Rúnar Rúnarsson saisi le magnétisme avec talent, un cataclysme surgit ; une catastrophe qui compte Diddi parmi ses victimes. La passion secrète des deux amants le restera donc jusque dans la perte et le deuil, et confrontera Una à la difficulté de ne pouvoir exprimer pleinement son chagrin. Non sans rappeler le cinéma mélancolique de Joachim Trier, Oslo, 31 août en tête (révélé, lui aussi, dans la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes), When The Light Breaks dispose de cette acuité à mettre en scène des personnages tourmentés, errant dans des paysages aussi tristes que radieux à la recherche d’une échappatoire. Pour Una, celle-ci se situera paradoxalement dans sa rencontre avec la petite amie de Diddi, Klara. Et, là où les mots manquent, le réalisateur convoque tout ce que le cinéma permet – musique atmosphérique de Jóhann Jóhannsson, travellings saisissants, reflets et vues en miroir et leçon d’envol par la perspective – pour figurer le travail du deuil que les deux jeunes femmes initient au contact avec l’autre, et leur réconciliation progressive… avec la vie. Un film qui nous habitera longtemps. – Noémie Bourdiol

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