EVERYBODY KNOWS
de Asghar FarhadiGENRE : ThrillerEspagne, France Italie · 2018 · 2h10 · Vostf
Avec : Penélope Cruz, Javier Bardem, Ricardo Darín
A l’occasion du mariage de sa soeur, Laura revient avec ses enfants dans son village natal au coeur d’un vignoble espagnol. Mais des évènements inattendus viennent bouleverser son séjour et font ressurgir un passé depuis trop longtemps enfoui.
« Il y a 15 ans, j’ai voyagé au sud de l’Espagne. Lors de ce voyage, dans une ville, j’ai vu plusieurs photos d’un enfant accrochées aux murs. J’ai demandé « Qui est-ce ? » et on m’a répondu qu'il s'agissait d’un enfant qui avait disparu, et dont la famille était à la recherche. Là, j’ai eu la première étincelle de mon intrigue et je l’ai gardée pendant des années en tête. J’ai écrit une petite histoire sur ce sujet et je l’ai développée plus tard, il y a 4 ans, juste après le tournage du Passé. J’ai songé à commencer ce projet ensuite. J’ai donc travaillé sur le scénario ces quatre dernières années. Mais on peut dire que le projet a vraiment démarré au moment de ce voyage en Espagne. Deux choses m’y attiraient principalement : d'abord, l’ambiance du pays et la culture, et puis aussi ce fait divers, qui était à l’origine de l’idée. Ces deux éléments ont fait en sorte que, pendant toutes ces années, je ne pensais qu’à l'Espagne. Quand je tourne dans ma langue et dans mon pays, il y a des choses plus simples mais aussi d’autres qui sont plus compliquées. Quand on parle la même langue, il est plus facile de communiquer, surtout avec les comédiens. Lorsque l’histoire se déroule dans sa propre culture, on trouve plus facilement ses repères. Quand on ne connaît pas bien la langue et la culture de son film, on devient plus vigilant afin de ne pas altérer sa qualité. Par exemple, si je veux demander quelque chose à un comédien lors d’un tournage en Iran, on se parlera beaucoup et je lui donnerai beaucoup d’explications. Mais dans une langue étrangère, comme je dois passer par un interprète, j’essaie d’être le plus précis et le plus clair possible pour aider le comédien à comprendre plus rapidement. Donc il y a à la fois de la simplicité et de la complexité. Mais ça reste une ex- périence agréable. Le fait de tourner parfois à l’étranger m’offre de nouvelles expériences, me permet de me mettre à l’épreuve et de découvrir d’autres cultures. » ⎥ Asghar Farhadi
de Asghar FarhadiGENRE : ThrillerEspagne, France Italie · 2018 · 2h10 · Vostf
Avec : Penélope Cruz, Javier Bardem, Ricardo Darín
A l’occasion du mariage de sa soeur, Laura revient avec ses enfants dans son village natal au coeur d’un vignoble espagnol. Mais des évènements inattendus viennent bouleverser son séjour et font ressurgir un passé depuis trop longtemps enfoui.
« Il y a 15 ans, j’ai voyagé au sud de l’Espagne. Lors de ce voyage, dans une ville, j’ai vu plusieurs photos d’un enfant accrochées aux murs. J’ai demandé « Qui est-ce ? » et on m’a répondu qu'il s'agissait d’un enfant qui avait disparu, et dont la famille était à la recherche. Là, j’ai eu la première étincelle de mon intrigue et je l’ai gardée pendant des années en tête. J’ai écrit une petite histoire sur ce sujet et je l’ai développée plus tard, il y a 4 ans, juste après le tournage du Passé. J’ai songé à commencer ce projet ensuite. J’ai donc travaillé sur le scénario ces quatre dernières années. Mais on peut dire que le projet a vraiment démarré au moment de ce voyage en Espagne. Deux choses m’y attiraient principalement : d'abord, l’ambiance du pays et la culture, et puis aussi ce fait divers, qui était à l’origine de l’idée. Ces deux éléments ont fait en sorte que, pendant toutes ces années, je ne pensais qu’à l'Espagne. Quand je tourne dans ma langue et dans mon pays, il y a des choses plus simples mais aussi d’autres qui sont plus compliquées. Quand on parle la même langue, il est plus facile de communiquer, surtout avec les comédiens. Lorsque l’histoire se déroule dans sa propre culture, on trouve plus facilement ses repères. Quand on ne connaît pas bien la langue et la culture de son film, on devient plus vigilant afin de ne pas altérer sa qualité. Par exemple, si je veux demander quelque chose à un comédien lors d’un tournage en Iran, on se parlera beaucoup et je lui donnerai beaucoup d’explications. Mais dans une langue étrangère, comme je dois passer par un interprète, j’essaie d’être le plus précis et le plus clair possible pour aider le comédien à comprendre plus rapidement. Donc il y a à la fois de la simplicité et de la complexité. Mais ça reste une ex- périence agréable. Le fait de tourner parfois à l’étranger m’offre de nouvelles expériences, me permet de me mettre à l’épreuve et de découvrir d’autres cultures. » ⎥ Asghar Farhadi